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L’astrologie sumérienne (3)

Cet article sera exclusivement consacré à l’Enuma Elish. Le texte, tardif dans l’histoire de la Mésopotamie, date probablement du XIIe siècle avant Jésus-Christ, c’est-à-dire de l’époque Babylonienne, mais reprend des traditions plus anciennes, si l’on prend la peine de comparer ce texte avec l’autre texte mésopotamien, lui plus ancien, “Enki, ordonateur du monde“. L’Enuma elish parle de la création du monde (I) et comporte de nombreuses références à l’astrologie (II).

I : La création du monde dans l’enuma elish.

L’Enuma elish décrit une guerre primordiale entre les anciens et les nouveaux dieux (A) qui va permettre la création du monde (B).

A : La guerre primordiale.

« Lorsque là-haut

Le Ciel n’était pas encore ferme

N’était pas appelée d’un nom,

Seuls Apsû-le-premier

Leur progéniteur,

Et Mère (?)-Tiamat,

Leur génitrice à tous,

Mélangeaient ensemble

Leurs eaux :

Ni bancs-de-roseaux n’y étaient encore agglomérés

Ni cannaies n’y étaient discernables. »

(Jean Botéro, Lorsque les dieux faisaient l’homme, p. 604).

Tiamat est la déesse mère primordiale qui donna naissance aux dieux du panthéon sumérien. Elle est mariée avec Apsû. Une guerre va éclater entre les dieux et le couple primordial.

Tiamat, le dragon ou le serpent de la mer va donner naissance à une kyrielle de démons qui vont combattre les dieux.

« Tiamat entre en rage. Aidé par Qingu, son nouveau conjoint, elle décide de supprimer tous les dieux et crée pour les anéantir une cohorte de monstres terrifiants : gigantesques serpents venimeux, dragons enragés, lions furieux, chiens écumants, démons-ouragans. Ils sont menés au combat par Qingu, chef de guerre à qui Tiamat a donné la tablette des Destins comme insigne d’autorité. » (Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, bouquins, p. 848).

Seul Mardouk, rejeton d’Ea, accepte de les combattre avec l’aide des vents qu’il maîtrise et de ses armes divines.

L’entité primordiale Tiamat est peut-être représentée comme un serpent gigantesque sur ce sceau babylonien.

On retrouve la même idée dans la mythologie grecque.

Le premier à étendre sa domination sur le monde fut Ouranos. Il épousa Gaia, et leurs premiers enfants furent les Centimanes1, Briarée, Gyès et Cottos. Nul n’était plus grands ou plus forts qu’eux, et chacun d’eux avait cent bras et cinquante têtes.

Après eux, d’Ouranos Gaia enfanta  les Cyclopes, Argès, Stéropès et Brontès, qui avaient un seul oeil au milieu du front. Mais Ouranos enchaîna ses propres enfants et les jeta dans le Tartare (la région ténébreuse au fond de l’Hadès, aussi loin de la surface de la terre que la terre l’est du ciel).

Naquirent ensuite les Titans, Océan, Coéos, Hypérion, Japet, et Cronos le plus jeune. Et leurs sœurs furent elles aussi appelées Titanides : Thétis, Rhéa, Mnémosyne, Phobé, Dioné et Thya.” (Apollodore, la bibliothèque, p. 17)

  1. Les cent bras.

Ouranos, c’est le Ciel et Gaïa, c’est la Terre. De leur union, va naître les premiers dieux qui vont peupler le monde. Ouranos, c’est Apsû et Gaïa, c’est la Terre. Dans la mythologie grecque, le rôle de Mardouk est joué par Cronos qui tue Ouranos afin de fonder le monde.

Mais Gaia souffrait beaucoup à cause de la perte de ses fils précipités dans le Tartare ; c’est pourquoi elle persuada les Titans d’attaquer leur père : puis, comme arme, elle donna à Cronos une faucille d’acier. Ils l’assaillirent tous ensemble, sauf Océan. Cronos coupa les parties génitales de son père et les jeta dans la mer ; du sang gicla, et des gouttes naquirent les Érinyes : Alecto, Tisiphone et Mégère. Ainsi les Titans détrônèrent-ils leur père. Ils ramenèrent à la lumière leurs frères emprisonnés dans le Tartare, et confièrent le pouvoir à Cronos.” (Apollodore, la bibliothèque, p. 17-18)

Le début de l’Enuma elish fait penser à l’ouverture de la Genèse.

Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide ; les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.” (Genèse, I : 1-2)

Au début du monde, Dieu flottait au-dessus de l’eau. Il créa le Ciel et la Terre. Le Ciel, c’est Apsû, alors que la Terre, c’est Tiamat.

A l’origine du monde il n’y a que de l’eau, que ce soit dans la Genèse comme dans l’Enuma elish. Les eaux du Ciel et de la Terre sont mélangées. Il faudra attendre le troisième jour pour que Dieu sépare les eaux du bas et celle du haut par le firmament.

Dieu dit : ” Qu’il y ait un firmament entre les eaux, et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux. ” Et Dieu fit le firmament, et il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament d’avec les eaux qui sont au-dessus du firmament. Et cela fut ainsi. Dieu appela le firmament Ciel. Et il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le second jour.” (Genèse, I : 6-8)

§ 2 : La création du monde.

Marduk tue Tiamat. Il coupe son corps en deux comme un poisson et forme avec l’une des moitiés, le Ciel et l’autre moitié la Terre. C’est la séparation en deux des eaux par le Dieu judéo-chrétien. Nous retrouvons la même filiation religieuse au cœur de Sumer. C’est l’objectif derrière cette série d’articles. Et derrière, elle, se cache l’astrologie. Une science des étoiles qui est la véritable clef de compréhension du monde depuis la Mésopotamie jusqu’au Christ. Une clef fondamentale tombée dans l’oubli.

9ème siècle avant notre ère représentation de lastatue de Marduk, avec son dragon serviteurMušḫuššu. C’était la principale image culte de Marduk à Babylone.

« A tête reposée, le Seigneur

De Tiamat contemplait le cadavre :

Il voulait débiter la chair monstrueuse

Pour en fabriquer des merveilles.

Il la fendit en deux,

Comme un poisson à sécher,

(…)

Ayant alors disposé la tête de Tiamat

Il entassa par-dessus une montagne

Où il ouvrit une source

En laquelle un flot frissonna.

Il ouvrit dans ses yeux

L’Euphrate et le Tigre.

Il obstrua ses narines

Qu’il réserva à (…)

Sur ses mamelles, il entassa

Les Montagnes lointaines,

Et il creusa des fontaines

Pour s’écouler en cascades.

Enfin, il recourba sa Queue

Et l’attacha au Grand-Câble

Au-dessous duquel

Il (…) l’Apsû.

Il disposa la croupe (?) de Tiamat

Pour soutenir le Ciel

Et plafonna son autre moitié (?)

Pour consolider la Terre,

Son œuvre ainsi parachevée,

Il équilibra à l’intérieur de Tiamat ;

Puis, déployant son filet,

l le développa de toutes parts,

Formant ainsi une enveloppe

Pour le Ciel et la Terre,

Et assurant parfaitement

(…) leur cohésion. »

(Jean Botéro, Lorsque les dieux faisaient l’homme, p. 633-634).

Certaine partie de son corps serviront à construire des lieux géographiques. Sa tête formera une montagne d’où s’écoulera l’Euphrate et le Tigre de chacun de ses yeux.

« Il en tendit la peau

Y installant des gardes

Auxquels il donna pour mission

D’Empêcher ses eaux de déborder.

Traversant alors le Ciel,

Il y étudia des Salles-de-Cérémonie

Pour en faire une réplique de l’Apsû,

L’Habitacle de Nudimmud.

Et le Seigneur ayant pris les cotes

Du plan de l’Apsû,

Edifia sur son modèle,

Le grand-Temple de l’Esarra :

Qu’il édifia ainsi, c’est le Ciel !

Il y fit occuper leur place

A Anu, Enlil et Ea. »

(Jean Botéro, Lorsque les dieux faisaient l’homme, p. 631).

Il crée le Ciel, en édifiant le palais des dieux, l’Esarra.

Il est également question de la triade divine An, Enlil et Ea, dont nous avons déjà vu qu’elle occupait un rôle fondamental en Mésopotamie.

« Pour consolider la Terre,

Son œuvre ainsi parachevée,

Il équilibra à l’intérieur de Tiamat ;

Puis, déployant son filet,

Il le développa de toutes parts,

Formant ainsi une enveloppe

Pour le Ciel et la Terre,

Et assurant parfaitement

(…) leur cohésion. »

(Jean Botéro, Lorsque les dieux faisaient l’homme, p. 633-634).

Marduk ayant tués les dragons, les géants et les serpents de Tiamat, il jeta un immense filet sur la surface de la terre pour en assurer l’équilibre.

« Ayant ouvert leur bouche,

Déclarèrent aux Igigi :

Auparavant Marduk

N’était que notre fils bien-aimé :

C’est, désormais, votre Roi :

Prenez-garde à ses ordres !

Et, reprenant la parole,

Ils dirent, à l’unanimité :

Son nom est Lugal.dimmer.ankia :

Confiez-vous à lui !

Lorsqu’ils eurent, de la sorte,

Conféré la Royauté à Marduk,

Ils prononcèrent également pour lui

La Formule de Bonheur et de Réussite :

A dâter de ce jour,

Sois le Curateur de nos Lieux-de-culte !

Tout ce que tu ordonneras,

Nous l’exécuterons !

Aussi Marduk, ayant ouvert la bouche,

Prit-il la parole

Pour adresser ce discours

Aux dieux, ses pères :

Au-dessus de l’Apsû,

Habitacle que vous occupez ;

En réplique à l’Esarra

Que j’ai moi-même édifié pour vous,

Mais plus bas : en un emplacement

Dont j’ai consolidé l’assise,

Je veux me construire un Temple

Qui sera mon Habitacle de choix,

Au beau-milieu duquel

J’implanterai mon Sanctuaire

Et j’assignerai mes appartements,

Pour y établir mon règne.

Lorsque vous quittez l’Apsû,

Pour monter à l’Assemblée,

Lorsque vous quitterez le Ciel

Pour descendre à l’Assemblée,

Ce sera là votre étape,

Pour vous recevoir tous-ensemble !

Je lui donnerai pour nom Babylone :

Le temple des Grands-Dieux,

Et c’est là

Que nous ferons nos fêtes, nous autres !

Les dieux ses pères,

L’ayant ouï parler,

Firent cette requête

A leur rejeton Marduk :

Sur tout

Ce que tes mains ont édifié,

Qui, plus que toi

Aurait autorité ?

Sur cette assise

Que tes mains ont édifiée,

Qui plus que toi,

Aurait autorité

A Babylone,

Dont tu as prononcé le Nom,

En ce propre lieu, à jamais,

Etablis notre résidence :

Que là même on nous apporte

Nos prestations-quotidiennes »

(Jean Botéro, Lorsque les dieux faisaient l’homme, p. 636-637).

Une fois sa tache achevée, Marduk devient roi de la terre. Il s’installe à Babylone.

Dans la mythologie grecque, la guerre primordiale créatrice du monde se déroule en deux temps.

Dans un premier temps Cronos tua son père Ouranos.

Dans un deuxième temps, le fils de Cronos, Zeus va tuer son propre père, comme le relate si bien la merveilleuse œuvre d’Apollodore :

Mais la première mesure de Cronos fut d’enfermer de nouveau tous ses frères dans le Tartare ; après quoi, il épousa sa sour, Rhéa. Gaia et Ouranos, cependant, lui avaient fait une prophétie : qu’un fils lui naîtrait qui lui arracherait le pouvoir. Aussi, dès qu’un de ses enfants naissait, Cronos, aussitôt, l’avalait. La première à naître – et à être avalée – fut Hestia ; puis Déméter et Héra, et enfin Hadès et Poséidon.

Furieuse, Rhéa s’enfuit en Crète : elle était enceinte de Zeus, et c’est justement en Crète qu’elle le mit au monde, dans une caverne du mont Dicté. Puis elle le confia aux Curètes et aux Nymphes Adrastée et Idas, les filles de Mélissé.

Elles nourrirent l’enfant avec le lait d’Amalthée, alors que les Curètes, en armes, surveillaient le nouveau-né à l’intérieur de la caverne, en frappant fortement leurs lances contre leurs boucliers, afin que cette clameur empêchât Cronos d’entendre les vagissements de son fils. Entre-temps, Rhéa enveloppa une pierre dans des langes, et elle la présenta à Cronos : et celui-ci, imaginant bien qu’il s’agissait du dernier né, l’engloutit.

Zeus étant parvenu à l’âge viril, appela à son aide Métis, fille de l’Océan; elle fit prendre à Cronos un breuvage qui lui fit vomir d’abord la pierre, ensuite les enfants qu’il avait avalés, avec lesquels Zeus fit la guerre aux Titans et à Cronos. Après avoir combattu dix ans, Gaïa prédit la victoire à Zeus, s’il appelait à son secours les fils d’Ouranos que Cronos avait précipités dans le Tartare. Zeus ayant tué Campé, gardienne de leur prison, les délivra, et les Cyclopes lui donnèrent le tonnerre, l’éclair et la foudre. Ils donnèrent à Pluton le casque, et le trident à Poséidon. Revêtus de ces armes, ils vainquirent les Titans, et les enfermèrent dans le Tartare, où ils leur donnèrent pour gardiens ceux qu’on nomme à cent bras ; ils divisèrent ensuite l’empire du monde en trois parts, qu’ils tirèrent au sort : le Ciel échut à Zeus, la Mer à Poséidon, et l’Hadès à Pluton.” (Apollodore, la bibliothèque, p. 18-19)

Je ne l’ai pas encore dit, mais il faut bien comprendre le caractère astrologique qui se cache derrière cette guerre primordiale. Cronos, en Grèce, c’est Saturne à Rome. Zeus, en Grèce, c’est Jupiter à Rome. Deux astres majeurs dans l’astrologie mondiale qui détermine les cycles du monde. Tous les vingt ans, les deux planètes se retrouvent en conjonctions selon un rythme très précis qui permet de calculer les ères astrologiques et le destin des civilisations. J’ai déjà traité de cette question dans mon livre “Nostradamus et l’astrologie mondiale“, ainsi que dans plusieurs articles, dont voici les liens :

A la fin de la guerre, le monde est divisé en trois secteurs avec chacun son souverain. Nous l’avons déjà vu dans le premier article de la série. Le choix du domaine de chacun se fait par tirage au sort.

S’en suit alors une description de la création du monde, des montages, des rivières et des astres qui copie presque point par point celle de l’Enuma elish. Et je ne parle pas de la création du monde en six jours par Dieu. Nous avons un schéma archétypale.

II : Les éléments astrologique dans l’enuma elish.

Anu est le dieu du Ciel et le père de tous les autres Dieux. La cinquième tablette de l’enuma elish décrit la création des astres et des constellations. Texte d’une grande importance pour l’astrologie.

« Il y aménagea leurs Stations

Pour les Grands-Dieux ;

Il y suscita en Constellations

Les Etoiles qui sont leurs Images.

Il définit l’Année,

Dont il traça le cadre ;

Et, pour les douze mois,

Il suscita à chacun trois Etoiles. »

(Jean Botéro, Lorsque les dieux faisaient l’homme, p. 631-632).

Les étoiles sont regroupées pour former des constellations. Elles sont les représentantes des dieux dans la vie des hommes. Chaque signe se voit associer à un grand dieu, un arbre, une plante, une pierre et un nombre. Elles servent d’intermédiaire entre les hommes et les dieux.

Nous avons douze constellations dans le ciel correspondant aux douze mois de l’année. C’est donc une division du Ciel en douze secteurs de trente degrés chacun. Ce sont les douze signes du zodiaque correspondant aux douze mois de l’année.

Chaque signe se subdivise lui-même en trois étoiles. Cela supposerait que chaque étoile occuperait dix degrés du signe pour former les trente-six décans.

Le nom d’Anu en sumérien s’écrit en forme d’étoile. Une étoile à huit branche.

Or, pour montrer que chaque signe se divise en trois décans, le nom des douze signe du zodiaque commence par le mot « mul » qui est le triplement du nom d’Anu : il comporte trois étoiles.

4 réflexions sur “L’astrologie sumérienne (3)

  • dav

    bonsoir
    article passionnant mais difficile à comprendre sans un corpus de connaissances préalable qui est hors de portée de la plupart de nos contemporains
    vous répondez rarement mais j’aimerais savoir quel est l’origine et le but de notre vie ; j’arrive à un point critique de mon existence qui a toujours été dramatique et les évenements voulus par l’élite accentuent encore plus ce sentiment de tragédie irremediable !

    amicalement

    Répondre
    • Chaulveron

      Bonjour,
      Pourtant, j’essaye de simplifier les choses et de les rendre accessibles. Ce sont des sujets très complexes.

      Pour votre question, la réponse est en filigrane derrière mes deux derniers livres. La France doit retrouver ses racines qui sont de deux natures : la couronne et l’Eglise, le trône et l’autel.
      Pour paraphraser le titre d’un livre de Lénine, “Que faire ?” C’est la seule et unique question qui nous concerne tous. Il faut retourner vers les principes qui ont fait la France… et surtout… surtout… suivre le Grand Rroi lorsqu’il viendra.
      Cordialement

      Répondre
      • lallemand

        bonjour
        merci pour votre réponse ce sont effectivement des sujets très complexes notamment pour les profanes , “les non inités , “les non commencés” comme nous appellent les dits initiés haut grade de l’occultisme noir ;

        je viens d’un milieu populaire totalement ignorant de l’esotérisme incapable de décoder les allégories et le symbolisme caché ,, totalement inféofé au matérialisme vulgaire et de la pseudo culture de contrôle et de domination mainstream; mes géniteurs ont été totalement incompétents dans leurs devoirs d’éducation parentale notamment la loi morale ;de la justice et du développement psychocognitif et j’en fais les frais depuis que je suis né . aujourd’hui dans le contexte d’effondrement et de la finalisation de la société orwellienne à la chinoise je suis en voie de précarisation et de déclassement comme bon nombre de nos compatriotes jeunes ou vieux …et je ne sais plus quoi faire rongé par le désespoir..et la peur de la misère ;
        merci pour votre travail

        cordialement

        Répondre
        • Chaulveron

          Bonsoir,
          Je ne suis pas franc-maçon ou initié à l’occultisme noir, même si je connais très bien le sujet. Eux se réfèrent plutôt à l’astrologie égyptienne de l’époque d’Alexandre le grand à Alexandrie. L’astrologie sumérienne est beaucoup plus ancienne et n’a rien à voir.

          Moi aussi, je viens d’un milieu populaire, ce qui n’empêche pas de lire et de réfléchir. Ma passion de la lecture m’est venu de mon père et de mon grand-père, tous deux ouvriers sans instructions supérieures. Ne vous sentez pas complexé sur ce sujet. Lorsque j’étais cadre dans la fonction publique, j’ai beaucoup fréquenté les milieux bourgeois et leur vacuité intellectuelle est intersidérale. Jamais-vu aussi peu de livres chez eux. Leur arrogance est proportionnelle à leur inculture. Il n’y a pas d’âge pour apprendre et se cultiver.

          Pour vos problèmes personnels, je vous comprends, J’ai moi-même été deux fois SDF ces dernières années. Détail étrange, une fois en 2014 et une autre en 2018… Aux deux dates du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
          Un seul conseil que je peux vous donner à mon humble niveau. Priez la Sainte-Vierge, elle fait des miracles. Récitez l’Ave Maria avant de vous couchez, allez à l’église prisez devant sa statue en lui demandant humblement ce que vous voulez et promettez lui quelque chose en échange. Ne demandez jamais quelque chose sans proposer autre chose en échange. Il faut parfois demander plusieurs fois et pendant longtemps. Au bout d’un moment, si elle vous sent sincère, elle vous répondra. Cela marche, je peux en témoigner. Parfois, la réponse arrive par un rêve, une synchronicité, une image mentale ou une rencontre inattendue.

          Les temps sont durs pour tout le monde en ce moment. Il faut retourner vers les racines de la France. C’est là où se trouve la solution de nos problèmes personnels et collectifs.

          Cordialement

          Répondre

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