V-67 : mort d’Henri II et Henri III.
Sixte V (« chef de Perouse ») n’osera pas (« n’osera ») excommunier Henri III, de crainte que l’Eglise romaine (« sa tunique »), déjà dépouillée, en 1534, par le schisme d’Angleterre, ne soit entièrement mise à nu (« Sens au couvert tout nud ») par un schisme gallican (« s’expolier »).
Henri III, le dernier des sept (« sept ») trouvera la mort de la main de Jacques Clément, un représentant de la ligue catholique (« faict Aristocratique »).
Il perdra la vie de la même manière que son père Henri II (« Le pere & fils mort »), le corps transpercé d’une pointe (« Seront prins »), une lance dans l’œil, pour Henri II et un couteau au ventre, pour Henri III (« par poincte au colier »).
Article Wikipédia Louis de Lorraine.
Il est assassiné sur ordre du roi Henri III, au château de Blois, le , le lendemain de l’assassinat de son frère, le duc de Guise et fut comme lui brûlé, les cendres jetées à la rivière.
Le pape Sixte Quint, sous prétexte qu’il ne pouvait accepter un crime perpétré sur un cardinal, lança un monitoire d’excommunication contre le roi de France le (en guise d’avertissement). Il s’agissait surtout de mettre la pression sur le roi pour l’empêcher de se réconcilier avec le protestant Henri de Navarre. Henri III tenta de justifier ses actes en prétextant des dangers que les Guise auraient représenté pour la couronne.–
Article Wikipédia sur Pérouse.
Les papes ont parfois trouvé asile dans les murs de Pérouse. L’administration papale y a aussi organisé les conclaves qui ont élu Honorius III en 1216, Honorius IV en 1285, Célestin V en 1294 et Clément V en 1305. Cependant Pérouse réticente à l’égard des papes, lors de la rébellion de Rienzo en 1347, la cité ombrienne envoya dix ambassadeurs au tribun romain et résista vigoureusement aux légats du pape venus la soumettre.
Les papes commencèrent à craindre ces princes si instables et menaçants. En 1520, Léon X attira à Rome Gian Paolo Baglioni et le fit décapiter. Vingt ans plus tard, profitant d’une rébellion des Pérousins contre une taxe papale, Paul III envoya son armée à Pérouse pour soumettre définitivement la ville. Il détruisit toutes les tours qui couronnaient la ville et construisit une énorme citadelle, la Rocca Paolina, par dessus les résidences des Baglioni. Les anciennes rues du quartier Baglioni devinrent des galeries souterraines que l’on peut encore visiter aujourd’hui. Cette citadelle, dressée au sommet de la ville, servait moins à protéger Pérouse de ses assaillants qu’à empêcher toute rébellion des habitants contre le pouvoir papal. Elle cristallisera pendant des siècles l’humiliation des Pérousins.–
Voir quatrain I-35 (mort d’Henri II).
Voir quatrain III-55 (mort Henri II et du duc de Guise).
Voir quatrain I-10 (sépulture du dernier roi Valois à Saint-Denis).