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La maladie de Macron et la conjonction Jupiter-Saturne.

Dans un précédent article sur la conjonction du 21 décembre 2020, j’ai évoqué la carte du ciel du 17 décembre 2020 qui concernait l’entrée de Saturne dans le Verseau et en particulier la transmission de la Lune sur Jupiter et Saturne.

Toutefois, la Lune vient s’interposer dans la Grande Conjonction, par une transmission planétaire, toujours explosif et déclencheur d’événement inattendu. Lorsque la transmission concerne la Lune, elle concerne le peuple. C’est une période de restriction et d’appauvrissement de la population qui tournera à la misère. Le monde politique sera impopulaire en raison de nombreuses erreurs de jugements.

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Carte du ciel, 17 décembre 2020, 6 h 05, Paris (FRANCE).

Le 17 décembre 2020, on apprend avec “stupéfaction” (je rigole) que le président de la République a été contaminé par le Corona-virus lors d’un repas organisé la veille, à l’intérieur du palais de l’Elysée. Le repas eut lieu après 20 h et comportait plus de six convives (hé oui). Dans la vision antinomique de la République française, chacun a pu constater les passe-droits de l’oligarchie et de la masse immense des gueux ne sont pas les mêmes. Carte magique pour la France d’en haut, contre repas de Noël limité à six personnes avec couvre-feu à partir de vingt heures.

Comprenant le caractère catastrophique de l’image donné par le pouvoir, l’Elysée a fait savoir que seul onze personnes étaient présent lors du repas.

Une liste d’invités nous fut communiquée dans la journée.

Parmi les convives : le Premier ministre Jean Castex, le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, le patron de LREM Stanislas Guerini et son homologue au MoDem, François Bayrou. Mais aussi, le chef de file des députés LREM, Christophe Castaner, et son homologue au MoDem, Patrick Mignola, ainsi que l’eurodéputé Stéphane Séjourné, le député Thierry Solère, le conseiller politique Maxance Barré et l’ancien conseiller spécial du président Philippe Grangeon. Au total donc, 12 personnes autour de la table, soit deux fois plus que la consigne des “six adultes” édictée par le gouvernement à l’approche des fêtes.” (France Info, “Covid-19 : que sait-on du dîner d’Emmanuel Macron à l’Elysée mercredi soir ?“, 17/12/2020 18:16).

Covid-19 : que sait-on du dîner d’Emmanuel Macron à l’Elysée mercredi soir ? (francetvinfo.fr)

Plusieurs participants sont étrangement absent de la liste des participants. Elle ne comporte, ni Jean-Luc Mélenchon, ni André Chasseigne, ni Marc Fesneau. On peut s’interroger sur la présence de Mélenchon, lors d’un repas avec un dictateur sanguinaire. Comment dénoncer objectivement un tyran avec lequel on mange au frais du contribuable dans les palais dorée de la république. On imagine bien le général de Gaulle en train de gueuletonner avec le maréchal Pétain à l’hôtel du parc de Vichy en 1942. L’imposture Mélenchon se trouve bien représenté à travers cette image. Une seule question me taraude l’esprit. Que sont devenus les participants “fantômes” du diner clandestin de l’Elysée dont parle Mélenchon lors d’un interview donné à la télévision française (dont voici le lien).

https://www.bfmtv.com/politique/jean-luc-melenchon-le-president-me-fait-savoir-que-je-ne-suis-pas-cas-contact_VN-202012170158.html

Il n’y a que moi pour s’en étonner.

Ils n’étaient donc pas douze, mais quinze… voir plus… alors que les gueux de base doivent se réunir à six, sous peine de 135 euros d’amende, parfois d’une séance de garde à vue accompagné d’un séjour en prison. Cela arrive très souvent, lorsque le français du bas tombe sur un policier admirateur du IIIe Reich et de sa police politique de triste mémoire.

La “maladie” du petit Macron me rappelle un passage du livre majeur de Naomi Klein, “la stratégie du choc“. L’auteur évoque, à travers un gros bouquin de presque neuf cents pages, toutes les techniques de manipulation psychologique qu’utilisèrent les ultra-libéraux pour imposer la spoliation des biens collectifs des peuples et enrichir les grandes entreprises.

Au moment de la chute du communisme en Europe de l’Est, la Pologne fut poussé au bord de la faillite économique. Une faillite plus ou moins programmée par Milton Friedman, l’idéologue de cette thérapie de choc. Il voulait transformer le plus rapidement possible l’économie marxiste de la Pologne en économie capitaliste libéral.

Le syndicat Solidarnosc remporta les élections législatives en juin 1989. Exactement, le même jour, les autorités chinoises que dirigeait Deng Xiao Ping, organisaient le massacre de la place Tienanmen pour imposer la thérapie de choc au pays. Derrière ses deux événements, se cachait l’ombre de Milton Friedman, l’un des plus grands criminels de tous les temps. Même a coté de Milton Friedman, Trotski et Hitler sont des petits joueurs.

The Little-Known Story of Milton Friedman in China | Cato Institute
Milton Friedman en Chine, 1980.
L’économiste Milton Friedman avec sa femme, Rose, à Pékin.

Lech Walesa ayant refusé le poste de Premier ministre, c’est son camarade Tadeusz Mazowiecki qui devint le nouveau chef du gouvernement. Il avait pour mission de sauver l’économie polonaise de la catastrophe. En négociant avec le FMI et la Banque mondiale, on fit sur lui un terrible chantage. En échange de l’aide économique, il devait transformer l’économie polonaise en économie libérale de toute urgence. C’est la fameuse thérapie de choc. Les députés de Solidarnosc étaient tous hostiles à ce type de transformation trop brutale. Le Premier ministre dut trouver un stratagème. C’est ce qu’il fit de manière magistrale le 13 septembre 1989. Un coup de maître à étudier dans toutes les écoles de haut-fonctionnaire.

Le 13 septembre 1989, il se présenta devant le Parlement polonais, la diète, afin de présenter son nouveau programme politique et le faire adopter par le Parlement.

Le 12 septembre 1989, le Premier ministre polonais Tadeusz Mazowiecki, se leva devant le premier Parlement élu. Les dirigeants de Solidarité avaient enfin décidé de ce qu’ils entendaient faire de l’économie, mais seul un petit groupe d’initiés était au courant de l’option retenue. Serait-ce le plan Sachs, l’approche gradualiste de Gorbatchev ou le programme de Solidarité, fondé sur des coopératives de travailleurs ?

Mazowiecki était sur le point de rendre le verdict lorsque, au milieu de son discours capital, et avant qu’il n’eût pu répondre à la question brûlante qui tenait le pays en haleine, un grave problème survint. Il se mit à vaciller, s’accrocha au lutrin et, selon un témoin, “pâlit, haleta et dit à mi-voix : “je ne me sens pas très bien”. Ses adjoints l’entraînèrent à l’extérieur de la chambre, tandis que 415 députés se perdaient en conjectures. Une crise cardiaque ? Un empoisonnement ? Par qui ? Les communistes ? Les Américains ?

(…)

Au bout de près d’une heure d’attente sous haute tension, il revint dans la salle, où il fut accueilli par un tonnerre d’applaudissements. “Excusez-moi, dit le studieux Mazowiecki. Mon état de santé est comme celui de l’économie polonaise.”

Le verdict fut enfin rendu : pour se remettre de sa propre “fatigue aiguë”, la Pologne serait traitée aux électrochocs, suivant un régime particulièrement radical comprenant “la privatisation de société d’Etat, la création de marchés financiers et d’une bourse des valeurs mobilières, une devise convertible et une transition de l’industrie lourde vers la production de biens de consommation” ainsi que des “coupures budgétaires” immédiatement et partout à la fois.” (Naomi Klein, La stratégie du choc, Babel, p. 278-279).

Le programme du Gouvernement fut adopté à la quasi-unanimité : 402 voix pour le programme, 0 vote contre le programme et 13 abstentions.

Derrière la fausse maladie d’Emmanuel Macron, se cache sans doute un terrible programme proche de la thérapie de choc de Milton Friedman. Du sang et des larmes sous prétexte de Corona-virus et d’un chef de l’Etat qui aurait failli mourir. En 1989, la technique avait fonctionné à merveille… en sera-t-il de même dans la France de 2020 ?

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