Gabriel Attal et le règne des enfants-rois.

Pour la énième fois, Emmanuel Macron change de Premier ministre. C’est une habitude chez lui. Le temps d’attente est habituellement long entre l’annonce d’un changement de Premier ministre ou de Gouvernement et sa nomination réelle. Cela montre une indécision, un manque de volonté politique et surtout de l’instabilité chez le président de la République. Ce petit détail, doit être noté, car il en dit long sur sa véritable personnalité.

Emmanuel Macron est un adolescent et il s’entoure d’adolescent et d’enfant comme lui. C’est également un élément qui frappe tous les esprits. Les enfants ont pris le pouvoir en France et cela se ressent sur la vie politique.

Il suffit de regarder le président de la République s’amuser comme un ado prépubère sur son scooter des mers lorsqu’il part en vacances au fort de Brégançon.

C’est également Emmanuel Macron, qui donne une interview dans “Pif Gadget”, un journal qu’il lie encore…

Un enfant qui s’adresse à d’autres enfants.

Comprenant la situation, en fin analyste de la vie politique, Jean-Luc Mélenchon évoque la prise du pouvoir par un enfant en citant, sans le dire ouvertement, un passage de l’Ancien Testament.

Il évoque le chapitre X de l’Ecclésiaste :

“Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin ! Heureux es-tu, pays dont le roi est fils de nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour soutenir leurs forces, et non pour se livrer à la boisson.” (Ecclésiaste, X : 16-17)

Emmanuel Macron, enfant, fait roi, s’entoure d’enfant comme lui.

Donnons la liste de ces enfants qui entoure le roi-enfant.

Gérald Darmanin est le ministre de l’Intérieur. A chaque fois que je l’écoute parler à la télé, il me fait penser à un petit garçon qui a enfilé un costume de policier pour carnaval. Une fois carnaval, le petit garçon reprend son habit de petit garçon et retourne à l’école. Dans le monde de Macron, le petit garçon, garde son costume de policier toute l’année et dirige les grands avec ses petits poings d’enfant. Il fait des bêtises, mais personne ne l’engueule, car il a encore son costume de policier et que surtout les policiers adultes n’ose pas lui mettre une fessée et le remettre à ses parents. Pire, il décide de lui obéir. Des adultes qui obéissent à un enfant en costume de policier, c’est pire que tout. Dans un monde normal, cela ne serait pas possible, mais sous la République française tout est possible.

Bruno Lemaire… Nono le ministre de l’Économie, c’est l’ado puceau qui lit en cachette “playboy”… un grand dadais un peu niais qui rédige en cachette des romans de cul et les faits fièrement publiés par une maison d’édition qui n’ose pas lui dire non. Cela fait sourire les adultes lorsque l’intéressé a quatorze ans. Nous rigolons moins, lorsque le grand dadais est ministre de l’Économie et dispose de tous les pouvoirs.

Nous avons eu également Marlène Schiappa, dite “la courge”. Schiappa veut dire “courge en italien, ce qui signifie “idiote” en argot.

Et Olivier Véran, ministre de la Santé durant le COVID qui fut l’équivalent de Darmanin, mais avec un costume de médecin. Costume qu’il porta en permanence durant les deux ans de crise du Corona-virus. Un carnaval sans fin, qui fut tragique pour la France. Je pense avec émotion à ma grand-mère morte dans son EPADH en juillet 2020, non pas du COVID, mais de l’isolement décidé par le pouvoir macroniste et en particulier par Olivier Véran. Un enfant, en costume de médecin avec du sang sur les mains. C’est moins drôle effectivement.

Gabriel Attal fut porte-parole du Gouvernement, puis ministre de l’Education nationale et enfin Premier ministre. En couple avec Olivier Véran, il ont passé des vacances en Corse ensemble. On sait désormais que ce n’est pas un cheveu que Véran a sur la langue…

Les photos et les propos des deux ministres ont été publiés dans la presse. Un must qui en dit long sur le nouveau Premier ministre.

Olivier Véran dit à Gabriel Attal, “C’est la première fois qu’un ministre de l’Education nationale ressemble à un élèvre de quatrième“.

Même entre eux, il n’hésite pas a se dire qu’ils sont des enfants ou des adolescents.

Il y a déjà eux des rois qui étaient des enfants, avant de devenir adulte, mais jamais d’enfant devenu roi et fière d’être des enfants aux pouvoirs. Des enfants qui prétendent avoir raison sur l’avis des adultes. Le roi enfant avait une régence pour gouverner à sa place, pour l’aider et l’éduquer. Ici, dans ce régime républicain finissant en farce, point de régence, point d’adulte expérimenté pour aider le jeune pouvoir. Seule, une république peut permettre une telle dérive. Cette évolution atteint son sommet avec la nomination de Gabriel Attal, comme Premier ministre.

Cela me fait penser à une scène célèbre de l’Ancien Testament. Salomon est mort et son fils monte sur le trône. Des jeunes conseillers vont s’affronter à des vieux conseiller.

“Le roi Roboam consulta les vieillards qui s’étaient tenus auprès de Salomon, son père, pendant sa vie, en disant : «Que me conseillez-vous de répondre à ce peuple ?» Ils lui parlèrent en disant : «Si aujourd’hui tu es serviable à ce peuple, si tu leur viens en aide, si tu leur réponds et si tu leur dis des paroles bienveillantes, ils seront pour toujours tes serviteurs.»

Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui se tenaient devant lui. Il leur dit : «Que me conseillez-vous de répondre à ce peuple qui me tient ce langage : Allège le joug que nous a imposé ton père ?»
Les jeunes gens qui avaient grandi avec lui répondirent en disant : « Tu parleras ainsi à ce peuple qui t’a tenu ce langage : Ton père a rendu notre joug pesant ; toi allège-le-nous ! Tu leur parleras ainsi : Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. Eh bien ! Mon père vous a chargés d’un joug pesant, et moi je rendrai votre joug plus pesant encore ; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions. »” (1 rois, XII : 6-11).

Le roi décida d’adopter l’avis virulent de la jeunesse au lieu de suivre la sagesse de l’ancienneté.

“Jéroboam et tout le peuple vinrent auprès de Roboam le troisième jour, selon que le roi avait dit : « Revenez vers moi dans trois jours. » Le roi répondit durement au peuple. Laissant le conseil que les vieillards lui avaient donné, il leur parla selon le conseil des jeunes gens, en ces termes : « Mon père a rendu votre joug pesant, et moi je rendrai votre joug plus pesant encore ; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions. ».” (1 rois, XII : 12-15)

Ce funeste choix aura de graves conséquences.