Franc-maçonnerieProphétie

Franc-maçonnerie et Commune de Paris.

A l’occasion des cent cinquante ans de la Commune de Paris, il m’a paru intéressant de revenir sur les liens très troubles entre la Franc-maçonnerie et les communards. Un lien souvent méconnu, mais pourtant fondamentale pour comprendre les événements de l’époque. Nous pouvons d’ailleurs souligner que les mêmes forces sont en présence depuis 2017, le coup d’Etat de Macron, les Gilets Jaunes, la dictature sanitaire et de futur déroulement encore à venir. L’histoire se répète toujours.

A la veille de la guerre de 1870, le Grand Orient signa un certain nombre d’accords avec des loges allemandes. Des visites réciproques entre frères français et allemands se déroulent dans leurs pays respectifs. Lors de la déclaration de guerre, la franc-maçonnerie française refusa de s’engager pour la France pour montrer sa défiance vis-à-vis de Napoléon III. En août 1870, le Grand orient décida de venir en aide humanitairement en faveur des francs-maçons français et allemand engagé dans le conflit.

« C’est cette attitude « idéologique » qui explique l’évolution du Grand Orient de France et le rôle qui a été le sien pendant une grande partie de la IIIe République, et particulièrement de 1877 à 1910, période pendant laquelle il a été l’âme (et en partie le fondateur) du Parti républicain dans le pays. » (Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, PUF, p. 461-462).

Comme souvent, avec les francs-maçons, Daniel Ligou minore le rôle du Grand Orient avant 1877 et surtout après 1910. S’il pouvait le faire, il nierait également son rôle entre 1877 et 1910. Mais cela est impossible, tant sa présence symbolique est omniprésente au début de la République. Une telle négation les couvrirait de ridicule. Quoi qu’il en soit, la maçonnerie à jouer un rôle majeur depuis 1870 et jusqu’à nos jours, quels que soient les périodes et les numéros de République. Il n’y a pas pire qu’un initié pour parler de la maçonnerie. Sa soumission hiérarchique lui interdit de dire certaines vérités.

Toutefois, intéressons-nous uniquement à la période 1870-1871 dont nous commémorons l’anniversaire. Avant 1870, une partie non-négligeable de la maçonnerie formait une alliance avec l’Allemagne. Lorsqu’une guerre éclate entre les deux pays, non seulement, ils refusèrent de choisir entre les deux camps, puis trahirent plusieurs fois leur pays pour aider le camp ennemi. C’est ce qui explique en grande partie la défaite de Sedan du 2 septembre 1870.

caricature de Daumier, dans Le charivari du 22 septembre 1870.
Le Temps, 4 septembre 1870.

Le meilleur livre écrit sur la guerre de 1870 et les débuts de la République fut sans aucun doute, pour moi, « la grande peur des bien-pensants » de Georges Bernanos.

Voici ce qu’il dit sur la guerre de 1870 :

« Tout, dans cette avant-dernière guerre, reste obscur, respire la fraude. Et d’abord, il paraît hors de doute que la force française ait été trahie par des généraux incapables, qu’un témoin nous a montrés jadis, dans la Revue des Deux Mondes, essayant vainement quelques jours avant le désastre, d’arrêter un plan d’offensive, et n’arrivant même pas à indiquer sur la carte, de leurs doigts tâtonnants, les emplacements des corps d’armée. Mais la démagogie de l’opposition républicaine avait déjà trahi par avance le moral français. » (Georges Bernanos, La grande peur des bien-pensants, livre de poche, p. 61-62).

Nous savons qu’aujourd’hui, dans les hauts grades de l’armée, de la police et de la Gendarmerie sont infiltrés par la secte maçonnique. Sans doute, était-ce le cas en 1870, comme en 1940.

Une fois la capitulation de l’Empereur obtenu, les républicains infiltrés par la franc-maçonnerie, vont proclamer la république sur le balcon de l’hôtel de ville de Paris. Georges Bernanos parle du « coup d’état du 4 septembre ».

« Il est sûr que la capitulation de Sedan fit la fortune du parti républicain. On se rappelle le cri fameux : « Les armées de l’empereur sont battues ! » Mais cette prodigieuse fortune le prit au dépourvu, pensa l’étouffer sous sa masse. A peine était-il d’ailleurs un parti : un petit groupe d’agitateurs plutôt, ou de courtiers, travaillant de concert, et auquel un autre groupe de professeurs, de juristes, d’anciens notaires, servait de répondant vis-à-vis de l’immense bourgeoisie libérale, toujours en chaleur de quelque nouvelle trahison et nourrissant en secret son vieux rêve de faire les affaires de la France, ainsi qu’elle fait un si grand nombre des siennes : par personne interposée. Comment la minuscule armée de l’opposition, avec ses chefs presque inconnus hors des limites de Paris – les Picard, les Crémieux, les Garnier-Pagès, les Arago, les Pelletan, Les Ferry – financée par des banquiers juifs aussi obscurs – Cahen, Godchaux, Heyman, Lazard, Wimpfen ou Rheims – eût-elle osé assumer la tâche ingrate de signer la paix ? » (Georges Bernanos, La grande peur des bien-pensants, livre de poche, p. 63).

Le Temps, 4 septembre 1870.

La nouvelle de la capitulation de Sedan est connue à Paris, le 3 septembre 1870. Les députés du Corps Législatifs sont réunis dans la soirée. La séance commence le 4 septembre à 1 heure du matin sous la présidence de l’industriel Eugène Schneider.

Le Figaro, 5 septembre 1870.

Le député Jules Favre prononca ce discours :

« Louis-Napoléon Bonaparte et sa dynastie sont déclarés déchus du pouvoir. Il sera nommé par le Corps législatif une commission […] investie de tous les pouvoirs du gouvernement et qui aura pour mission expresse de résister à outrance à l’invasion et de chasser l’ennemi du territoire. (…) Le général Trochu est maintenu comme gouverneur-général de Paris.« 

La presse ayant publié la nouvelle du désastre de Sedan, la foule commence à se rassembler devant le Palais Bourbon en exigeant la déchéance de l’empereur. Cinq mille militaires assurent la protection de l’assemblée.

Le Figaro, 5 septembre 1870.

La séance de l’assemblée doit reprendre afin d’étudier la question. À 14 h 30, les grilles du palais Bourbon son entrouvert en laissant pénétrer avec les députés, une partie de la foule qui envahit les tribunes et l’hémicycle, dans une scène étrange qui fait penser à l’invasion du capitole de 2021. On tente d’impressionner le chef du dernier gouvernement bonapartiste afin d’empêcher la répression policière.

« c’est comme représentant de la Révolution française que je vous adjure d’assister avec calme au retour des députés sur leur banc !« , hurla en vain Gambetta. C’est devant une ambiance chaotique, que Léon Gambetta exigea la déchéance de Napoléon III. On renonça à faire voter les députés. Favre interpella la foule, que le palais Bourbon n’était pas le lieu pour proclamer la République. Pour cela, il fallait aller à l’hôtel de ville, comme en 1792 et en 1848.

Le Figaro, 6 septembre 1870.

Gambetta, accompagné de plusieurs députés républicains, se rend à l’hôtel de ville et lit la déclaration suivante :

« Français !
Le Peuple a devancé la Chambre, qui hésitait. Pour sauver la Patrie en danger, il a demandé la République.
Il a mis ses représentants non au pouvoir, mais au péril.
La République a vaincu l’invasion en 1792, la République est proclamée.
La Révolution est faite au nom du droit, du salut public.
Citoyens, veillez sur la Cité qui vous est confiée ; demain vous serez, avec l’armée, les vengeurs de la Patrie !
Hôtel de ville de Paris, le 4 septembre 1870.

Signé : Emmanuel Arago, Adolphe Crémieux, Pierre-Frédéric Dorian, Jules Favre, Jules Ferry, Antoine-Léonce Guyot-Montpayroux, Léon Gambetta, Louis-Antoine Garnier-Pagès, Joseph-Pierre Magnin, Francisque Ordinaire, Pierre-Albert Tachard, Eugène Pelletan, Ernest Picard, Jules Simon. »

Léon Gambetta proclamant la République à l’hôtel de ville de Paris, le 4 septembre (Howard Pyle).
Le Figaro, 6 septembre 1870.

Quatorze personnes ont signé la proclamation de la république. Plusieurs sont francs-maçons. De même, de nombreux francs-maçons feront parti du Gouvernement provisoire. Les mêmes qui c’était allié aux Allemands durant la guerre, vont désormais soutenir la guerre contre l’envahisseur. On soutenait l’Allemagne avant le 4 septembre 1870. A partir du 4 septembre, l’ennemi devient allemand. Un retournement de veste intersidérale dont seule la secte maçonnique a le secret.

Description de cette image, également commentée ci-après
Portraits en buste des membres du gouvernement de la Défense nationale. De haut en bas et de gauche à droite : Jules Favre, le général Trochu, Léon Gambetta, Emmanuel Arago, Adolphe Crémieux, Henri Rochefort, Ernest Picard, Alexandre Glais-Bizoin, Jules Simon, Louis Garnier-Pagès, Jules Ferry, Camille Pelletan. Imprimerie Lemercier, vers 1870.

Deux soulèvements auront lieu à Paris avant celui de la commune. Le 31 octobre 1870 (pour protester contre la stratégie militaire du gouvernement) et le 22 janvier 1871 (pour empêcher la capitulation de Paris).

Le 8 février 1871, des élections législatives pour une assemblée constituante sont organisées en France. L’assemblée sera chargée d’adopter une nouvelle constitution. A la grande surprise des observateurs, le peuple va envoyer au palais Bourbon une majorité monarchiste.

Diagramme
Union républicaine: 38 sièges
Républicains modérés: 112 sièges
Libéraux: 72 sièges
Bonapartistes: 20 sièges
Orléanistes: 214 sièges
Légitimistes: 182 sièges

Les monarchistes étaient divisés en trois groupes : les orléanistes obtiennent 214 sièges, les légitimistes ont 182 sièges et les bonapartistes avec 20 sièges. Les bonapartistes discrédités après la chute de Sedan ne présentent pas de candidat crédible, les légitimistes proposent le comte de Chambord, alors que les orléanistes poussent le comte de Paris. Lors d’élections complémentaires au cours de l’année 1871, les légitimistes deviendront les plus nombreux à l’intérieur du bloc monarchiste.

Si les élites parisiennes étaient maçonniques et républicaines, le petit peuple de province lui voulait un roi. C’est le principal enseignement de cette étonnante élection. La fracture entre Paris et la province va encore s’agrandir avec les événements de la commune.

Le Figaro, 18 février 1871.

Dans la presse communarde on retrouve cette lutte entre un Paris républicain, cultivé et légitime et une France provinciale royaliste, inculte et analphabet. De tel propos seront repris presque quotidiennement dans le journal « le cri du peuple » du franc-maçon Jules Vallès.

Le cri du peuple, 2 avril 1871.

Le 16 février 1871, le républicain Jules Grevy sera pourtant élu président de l’Assemblée nationale, alors qu’Adolphe Thiers aura le poste de chef du pouvoir exécutif. C’était l’ancien ministre de l’Intérieur de Louis-Philippe qui tendait de plus en plus vers la république. La crise politique, entre les monarchistes et l’extrême gauche parisienne va éclater, le 18 mars 1871, lorsque Adolphe Thiers tenta de récupérer des canons sur la butte de Montmartre. Le pouvoir politique doit fuir de Paris, pour s’installe à Versailles, laissant la capitale dans l’agitation et la révolution.

Le Figaro, 19 mars 1871.

Le Figaro verra ses locaux attaqué par les communards, en raison de ses opinions politiques. Que c’est beau la liberté d’expression vue par l’extrême gauche républicaine.

Le Figaro, 30 mars 1871.
Le Figaro, 15 mai 1871.

Le 28 mars 1871, les élections des membres de la commune insurrectionnelle seront organisé à Paris. Voici ce qu’en dit Daniel Ligou dans son dictionnaire a l’article sur la « Commune de Paris (1871) ».

« Elections du 28 mars : sur 84 membres de la Commune, nous comptons – d’après André Combes – plus du quart des élus, dont le doyen d’âge Charles Beslay. » (Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, PUF, p. 269).

Un quart de franc-maçon parmi les élus de la commune de Paris. Le nombre est considérable. Nous pouvons dire, sans risque d’erreur, que le mouvement insurrectionnel est un mouvement maçonnique.

Le Gaulois, 29 mars 1871.

Les combats font rage entre Versaillais et communard. Le 8 avril, douze vénérables parisiens vont signer un manifeste « conciliateur », c’est-à-dire un appel à l’union de tous et à l’arrêt des combats. l’occasion est trop belle de s’opposer aux deux ennemis mortels de la secte maçonnique, l’Eglise et le Roi. L’assemblée à majorité monarchique devient un adversaire idéale, car il est l’émanation de l’Eglise et du Roi. Ils vont l’accuser de meurtre et de génocide contre les communards. L’appel a la fin des combats sera forcénement favorable à la commune parisienne, qui gardera le contrôle de la capitale au détriment de la majorité monarchiste à l’assemblée.

Plusieurs délégations de frères parisiens seront envoyés à Versailles, auprès de Thiers, pour obtenir un armistice et la reconnaissance de la commune. L’événement est relaté dans le dictionnaire Ligou.

« C’est le 11 et 12 avril que la délégation est reçue successivement à Versailles par J. Simon et Thiers. Mais le chef du Gouvernement est très affirmatif : « Votre devoir de citoyen, c’est de vous adresser à la Commune et d’exiger sa soumission ». (…) Le 18, après avoir reçu les délégués du Conseil municipal de Lyon – de même tendance – il organise une « commission » tripartite : loges maçonniques, chambres syndicales patronales, ligue. C’est cette organisation qui, le 21 avril, tenta vainement une seconde démarche auprès de Thiers réclamant un armistice pour permettre l’évacuation des villages bombardés – ce à quoi le frère Général Ladmirault, consulté par Thiers, consentit – et la paix fondée sur la reconnaissance des franchises municipales de la capitale, une fois encore, ce fut un échec. » (Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, PUF, p. 270).

La presse parlera de la rencontre dans un court entrefilet sans évoquer l’appartenance maçonnique des membres. On comprend qu’il s’agit de la délégation dont parle Daniel Ligou car il est question de délégués de Paris représentant la chambre syndicale (patronale).

Le Gaulois, 13 avril 1871.
La Gaulois, 14 avril 1871.

« Ce second échec entraîne en quatre temps – assemblée des 23 et 27 avril, marche du 29 et assemblée du 30 – l’évolution des Maçons parisiens qui passent de la « conciliation » à l’appui ouvert à la Commune, mais en perdant du monde en route… » (Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, PUF, p. 270).

Le 29 avril 1871 aura lieu une hallucinante manifestation de Francs-maçons dans les rues de la capitale. On imagine bien, les Pierre-Yves Rougeyron de l’époque en tablier et gants blancs sous les bombes et les tiers de l’armée versaillaises. Le franc-maçon Jules Vallès, publiera l’appel a manifester dans son journal « le cri du peuple ». On reconnaît les codes maçonniques adressés uniquement aux initiés : « LL » suivit de trois points en triangle, « O » suivi de trois points en triangle.

Le cri du peuple, 29 avril 1871.

« La décision d’ensemble a été prise : les maçons feront une dernière démarche en allant planter leurs bannières sur les remparts. Si une seule balle les touche, les Francs-maçons marcheront d’un seul élan vers l’ennemi commun. Et les frères sont convoqués pour le 29 au matin, cour du Louvre, avec leurs bannières. (…) Le 29 au matin, cour du Carrousel, la foule est importante : 6 000 Maçons appartenant à 65 loges différentes.

(…)

La scène a été mainte fois décrite : les Maçons escortés de six membres de la commune se rendent du Carrousel à l’hôtel de ville ; la foule est nombreuse et sympathique. On échange des discours et on fait partir un ballon. Thirifocq prend un engagement solennel : les Vénérables iront planter leurs bannières sur la ligne de feu. Si leur appel n’est pas entendu, la Maçonnerie entière – parisienne et provinciale – se dressera contre Thiers, rejoindra la Commune pour défendre et sauver Paris ou mourir avec lui. Les loges se dirigent vers la porte Maillot. Il répugne évidemment au frère Montaudon de tirer sur elles, et il accepte un nouveau cessez-le-feu – ceci de sa propre autorité – le temps, pour délégation, de se rendre à Versailles. » (Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, PUF, p. 270-271).

La Gaulois, 30 avril 1871.

Laissons la parole à frère Jules Vallès dans son journal « le cri du peuple ».

Le cri du peuple, 1er mai 1871.

En raison de ses liens avec la franc-maçonnerie, la commune de Paris connaîtra son lot d’attaque contre des Eglise, les symboles royaux et de meurtre d’homme d’église. La christianophobie était alors généralisée.

Il y eu l’incendie du palais des rois de France et de Napoléon, les Tuileries. Un château qui ne sera jamais reconstruit ni par la majorité royaliste de l’assemblée, ni par le régime républicain qui lui succédera. Je rédigerais un article spécifique sur l’incendie et ses conséquences. Il y aura également de nombreux meurtre d’homme d’église, tel l’archevêque de Paris Monseigneur Darboy ou plusieurs prêtres.

Concernant l’exécution de L’archevêque de Paris, celle-ci aurait été annoncée par Maximin l’un des deux enfants ayant assisté à l’apparition de la sainte-Vierge à La Salette. La scène eut lieu lors d’une entrevue entre le jeune homme et Monseigneur Darboy, ainsi que le relate Léon Bloy dans son livre « Celle qui pleure ».

« Le 4 décembre 1868, Maximin était reçu à l’Archevêché de Paris, Mgr Darboy, si admirablement domestiqué par l’Empereur, comme on sait, ayant désiré le voir. L’entrevue, racontée par Maximin, fut assez longue. Sa Grandeur qui, sans doute, avait espéré contraindre le berger à lui dévoiler son secret, parla de manière à scandaliser profondément son auditeur qui avait été zouave pontifical, accusant la Sainte Vierge d’exagérer les égards qu’on doit à la Papauté et de n’avoir fait que des prophéties de hasard.

«Moi aussi, je ferais bien des prophéties de cette force-là !» osa dire cet archevêque. Enfin, s’exaspérant jusqu’au blasphème : «Après tout, qu’est-ce qu’un discours comme celui de votre prétendue Belle Dame ? Il n’est pas plus français qu’il n’a le sens commun… Il est stupide, son discours ! Et le Secret ne peut être que stupide… Non, je ne puis, moi, archevêque de Paris, autoriser une dévotion pareille ! »

Maximin, humilié pour ce prince de l’Église qui s’oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. «Monseigneur, répondit-il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m’est apparue à la Salette et qu’elle m’a parlé, qu’il est vrai qu’en 1871, vous serez fusillé par la canaille.» Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : «C’est inutile, Maximin m’a dit que je serais fusillé. » (Léon Bloy, celle qui pleure, XVII, DONS PROPHÉTIQUES DE MAXIMIN).

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