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Les ères astrologiques (1)

Cet article prend la suite directe du cinquième article sur “l’astrologie sumérienne“. Il reprend mes développements pour les étendre à un domaine plus vaste qui inclut l’histoire religieuse de l’Orient et de l’Occident chrétien. Je vous invite donc à le lire au préalable avant de commencer la lecture de celui-ci.

Dans mon livre “Nostradamus et l’astrologie mondiale“, j’ai rédigé un chapitre sur la Grande Année de Platon et sa tentative de récupération par la Révolution française. Pour plus de détail, je vous renvoie à la lecture de mon livre. Je présenterais une synthèse de la notion de Grande Année chez Platon et ses continuateurs (I) ce qui inspira au temps moderne l’idée d’une Grande Année astrologique (II). Je le ferais en tenant compte de mes découvertes récentes sur le calendrier sumérien. Il est devenu nécessaire pour moi, d’actualiser mes connaissances sur le sujet.

Je vous renvoie, au préalable à la lecture de cet article, à celui que j’ai rédigé sur l’astrologie sumérienne au sujet du calendrier (le cinquième article).

I. La Grande Année dite de Platon.

Le philosophe grec Platon (428-348 av. J-C) parle dans plusieurs textes de la Grande année. C’est lui qui la rendra célèbre en Occident. L’idée est plus ancienne, elle remonte sans doute de Sumer. Il en parle chronologiquement, dans “le Timée‘ (A), dans “la République” (B) et ensuite dans “la politique” (C). Elle sera ensuite reprise et complétée par Hipparque (D).

A : “La République” de Platon.

A peu près ainsi : Il est difficile qu’un État constitué comme le vôtre s’altère ; mais, comme tout ce qui naît est sujet à la corruption, ce système de gouvernement ne durera pas toujours, mais il se dissoudra, et voici comment. Il y a, non seulement pour les plantes enracinées dans la terre, mais encore pour les animaux qui vivent à sa surface, des retours de fécondité ou de stérilité qui affectent l’âme et le corps. Ces retours se produisent lorsque les révolutions périodiques ferment les circonférences des cercles de chaque espèce, circonférences courtes pour celles qui ont la vie courte, longues pour celles qui ont la vie longue. Or, quelque habiles que soient les chefs de la cité que vous avez élevés, ils n’en obtiendront pas mieux, par le calcul joint à l’expérience, que les générations soient bonnes ou n’aient pas lieu : ces choses leur échapperont, et ils engendreront des enfants quand il ne le faudrait pas. Pour les générations divines il y a une période qu’embrasse un nombre parfait (…). C’est ce nombre géométrique tout entier qui commande aux bonnes et aux mauvaises naissances, et quand vos gardiens, ne le connaissant pas, uniront jeunes filles et jeunes gens à contretemps, les enfants qui naîtront de ces mariages ne seront favorisés ni de la nature, ni de la fortune. Leurs prédécesseurs mettront les meilleurs d’entre eux à la tête de l’État ; mais comme ils en sont indignes, à peine parvenus aux charges de leurs pères, ils commenceront de nous négliger, quoique gardiens, n’estimant pas comme il conviendrait d’abord la musique, ensuite la gymnastique. Ainsi vous aurez une génération nouvelle moins cultivée. De là sortiront des chefs peu propres à veiller sur l’État, et ne sachant discerner ni les races d’Hésiode, ni vos races d’or, d’argent, d’airain et de fer. Le fer venant donc à se mêler avec l’argent, et l’airain avec l’or, il résultera de ces mélanges un défaut de convenance, de régularité et d’harmonie – défaut qui, partout où il se rencontre, engendre toujours la guerre et la haine. Telle est l’origine qu’il faut assigner à la discorde, en quelque lieu qu’elle se déclare.” (Platon, La République, VIII : 546-547).

Platon parle de cycles périodiques en forme de cercle. Les cercles, ce sont les révolutions des planètes autour de la terre. Il y a des révolutions rapides pour les astres rapides et longues pour les planètes lentes. Ce sont les conjonctions entre Jupiter et Saturne qui permettent de former la Grande Année.

L’évolution une fois accomplie, tout revient à son point de départ. L’histoire n’est donc pas linéaire mais cyclique.

La Grande Année sur laquelle Platon ne donne pas beaucoup de précision, serait un nombre parfait. Au fur et à mesure que l’année avance dans le temps, les générations d’hommes vont en se dégradant, allant de l’or au fer, en passant par l’argent et l’airain. C’est la théorie d’Hésiode sur les âges du monde.

B : “Le Timée ” de Platon.

Il est néanmoins possible de comprendre comment la véritable unité de temps, l’année parfaite est accomplie, lorsque les huit révolutions mesurées par le circuit et le mouvement uniforme du même, sont toutes retournées à leur point de départ. Voilà pourquoi et comment ont été faits ceux des astres qui, dans leur marche à travers le ciel, sont assujettis à des conversions afin que cet animal visible ressemblât le plus qu’il se pourrait à l’animal parfait et intelligible et imitât de plus près sa nature éternelle.” (Platon, Le Timée, VIII : 39)

La Grande Année, s’est “l’année parfaite“. Il est question de huit révolutions qui correspondent aux sept astres, aux étoiles fixes et aux signes du zodiaque. On parlait alors de “huit révolutions”, de “huit cieux” ou “huit firmaments”.

Ce sont des notions d’astrologie ancienne. Chaque planète dispose d’un ciel, le huitième, ce sont les étoiles et signes astrologiques. Les sept premiers firmaments ont un mouvement visible à l’œil nu. Le huitième ciel est immobile, du moins en apparence. Le huitième correspond au zodiaque et se déplace en fonction de la précession des équinoxes. C’est avec lui, que Platon calcul la Grande année.

C : “La Politique” de Platon.

L’étranger : Prête donc à ma fable toute ton attention, comme les enfants. Aussi bien il n’y a pas beaucoup d’années que tu as quitté les jeux de l’enfance.

Socrate le jeune : Parle, je te prie.

L’étranger : Parmi tant d’autres traditions antiques qui ont eu et qui auront cours encore, je relève le prodige qui marqua la fameuse querelle d’Atrée et de Thyeste. Tu as, je pense, entendu raconter et tu te rappelles ce qu’on dit qui arriva alors ?

Socrate le eune : Tu veux sans doute parler du prodige de la brebis d’or.

L’étranger : Non pas, mais du changement du coucher et du lever du soleil et des autres astres, qui se couchaient alors à l’endroit où ils se lèvent aujourd’hui et se levaient du côté opposé. C’est précisément à cette occasion que le dieu, pour témoigner en faveur d’Atrée, changea cet ordre en celui qui existe aujourd’hui.

Socrate le jeune : Effectivement, on raconte aussi cela.

L’étranger : Il y a aussi le règne de Cronos que nous avons souvent entendu répéter.

Socrate le jeune : Oui, très souvent.

L’étranger : Et aussi cette tradition que les hommes d’avant nous naissaient de la terre au lieu de s’engendrer les uns les autres.

Socrate le jeune : Oui, c’est aussi là un de nos vieux récits.

L’étranger : Eh bien, tous ces prodiges et mille autres encore plus merveilleux ont leur source dans le même événement ; mais la longueur du temps qui s’est écoulé a fait oublier les uns, tandis que les autres se sont fragmentés et ont donné lieu à des récits séparés. Quant à l’événement qui a été cause de tous ces prodiges, personne n’en a parlé, mais c’est le moment de le raconter ; car le récit en servira à définir le roi.

Socrate le jeune : Voilà qui est fort bien dit. Maintenant parle sans rien omettre.

L’étranger : Écoute. Cet univers où nous sommes, tantôt le dieu lui-même dirige sa marche et le fait tourner, tantôt il le laisse aller, quand ses révolutions ont rempli la mesure du temps qui lui est assigné ; alors il tourne de lui-même en sens inverse, parce qu’il est un être animé et qu’il a été doué d’intelligence par celui qui l’a organisé au début. Quant à cette disposition à la marche rétrograde, elle est nécessairement innée en lui, pour la raison que voici.

Socrate le jeune : Quelle raison ?

L’étranger : Être toujours dans le même état et de la même manière et rester identique n’appartient qu’aux êtres les plus divins de tous ; mais la nature du corps n’est pas de cet ordre. Or cet être que nous avons nommé ciel et monde, bien qu’il ait reçu de son créateur une foule de dons bienheureux, ne laisse pas de participer du corps. Par suite, il lui est impossible d’être entièrement exempt de changement, mais il se meut, autant qu’il en est capable, à la même place, de la même manière et d’un même mouvement. Aussi a-t-il reçu le mouvement circulaire inverse, qui est celui qui l’écarte le moins de son mouvement original. Mais quant à se faire tourner soi-même éternellement, cela n’est guère possible qu’à celui qui dirige tout ce qui se meut, et à celui-là la loi divine interdit de mouvoir tantôt dans tel sens, tantôt dans un sens opposé. Il résulte de tout cela qu’il ne faut dire ni que le monde se meut lui-même éternellement, ni qu’il reçoit tout entier et toujours de la divinité ces deux rotations contraires, ni enfin qu’il est mû par deux divinités de volontés opposées. Mais, comme je l’ai dit tout à l’heure, et c’est la seule solution qui reste, tantôt il est dirigé par une cause divine étrangère à lui, recouvre une vie nouvelle et reçoit du démiurge une immortalité nouvelle, et tantôt, laissé à lui-même, il se meut de son propre mouvement et il est ainsi abandonné assez longtemps pour marcher à rebours pendant plusieurs myriades de révolutions, parce que sa masse immense et parfaitement équilibrée tourne sur un pivot extrêmement petit.

Socrate le jeune : En tout cas, tout ce que tu viens d’exposer paraît fort vraisemblable.

L’étranger : En nous fondant sur ce qui vient d’être dit, essayons de nous rendre compte de l’événement que nous avons dit être la cause de tous ces prodiges. Or c’est exactement ceci.

Socrate le jeune : Quoi ?

L’étranger : Le mouvement de l’univers, qui tantôt le porte dans le sens où il tourne à présent, et tantôt dans le sens contraire.

Socrate le jeune : Comment cela ?

L’étranger : On doit croire que ce changement est de toutes les révolutions célestes1 la plus grande et la plus complète.

Socrate le jeune : C’est en tout cas vraisemblable.

L’étranger : Il faut donc penser que c’est alors aussi que se produisent les changements les plus considérables pour nous qui habitons au sein de ce monde.

Socrate le jeune : Cela aussi est vraisemblable.

L’étranger : Mais ne savons-nous pas que la nature des animaux supporte difficilement le concours de changements considérables, nombreux et divers ?

Socrate le jeune : Comment ne le saurions-nous pas ?

L’étranger : Alors il s’ensuit forcément une grande mortalité parmi les animaux et, dans la race humaine elle-même, il ne reste qu’un petit nombre de vivants, et ceux-ci éprouvent un grand nombre d’accidents étranges et nouveaux, dont le plus grave est celui-ci, qui résulte du mouvement rétrograde de l’univers, lorsqu’il vient à tourner dans une direction contraire à la direction actuelle.

Socrate le jeune : Quel est cet accident ?

L’étranger : Tout d’abord l’âge de tous les animaux, quel qu’il fût alors, s’arrêta court, et tout ce qui était mortel cessa de s’acheminer vers la vieillesse et d’en avoir l’aspect et, changeant en sens contraire, devint pour ainsi dire plus jeune et plus délicat. Aux vieillards, les cheveux blancs noircissaient ; les joues de ceux qui avaient de la barbe, redevenues lisses, les ramenaient à leur jeunesse passée, et les corps des jeunes gens, devenant de jour en jour et de nuit en nuit plus lisses et plus menus, revenaient à l’état de l’enfant nouveau-né, et leur âme aussi bien que leur corps s’y conformait ; puis, se flétrissant de plus en plus, ils finissaient par disparaître complètement. Quant à ceux qui en ces temps-là périssaient de mort violente, leur cadavre passait par les mêmes transformations avec une telle rapidité qu’en peu de jours il se consumait sans laisser de traces.

Socrate le jeune : Et la génération, étranger, comment se faisait-elle en ce temps-là chez les animaux, et de quelle manière se reproduisaient-ils les uns les autres ?

L’étranger : Il est évident, Socrate, que la reproduction des uns par les autres n’était pas dans la nature d’alors. Mais la race née de la terre qui, suivant la tradition, a existé jadis, c’est celle qui ressortit en ce temps-là du sein de la terre et dont le souvenir nous a été transmis par nos premiers ancêtres, qui, nés au commencement de notre cycle, touchaient immédiatement au temps où finit le cycle précédent. Ce sont eux qui furent pour nous les hérauts de ces traditions que beaucoup de gens ont aujourd’hui le tort de révoquer en doute. Il faut, en effet, considérer ce qui devait s’ensuivre. Une conséquence naturelle du retour des vieillards à l’état d’enfants, c’est que les morts, enfouis dans la terre, devaient s’y reconstituer et remonter à la vie, suivant l’inversion de mouvement qui ramenait la génération en sens contraire. C’est ainsi qu’ils naissaient forcément de la terre, et c’est de là que viennent leur nom et la tradition qui les concerne, tous ceux du moins qui ne furent pas emportés par un dieu vers une autre destinée.

Socrate le jeune : C’est en effet une conséquence toute naturelle de ce qui s’était produit avant. Mais le genre de vie que tu rapportes au règne de Cronos se place-t-il dans l’autre période de révolution ou dans la nôtre ? car le changement dans le cours des astres et du soleil se produit évidemment dans l’une et dans l’autre des deux périodes.

L’étranger : Tu as bien suivi mon raisonnement. Quant au temps dont tu me parles, où tout naissait de soi-même pour l’usage des hommes, il n’appartient pas du tout au cours actuel du monde, mais bien, comme le reste, à celui qui a précédé. Car, en ce temps-là, le dieu commandait et surveillait le mouvement de l’ensemble, et toutes les parties du monde étaient divisées par régions, que les dieux gouvernaient de même. Les animaux aussi avaient été répartis en genres et en troupeaux sous la conduite de démons, sorte de pasteurs divins, dont chacun pourvoyait par lui-même à tous les besoins de ses propres ouailles, si bien qu’il n’y en avait point de sauvages, qu’elles ne se mangeaient pas entre elles et qu’il n’y avait parmi elles ni guerre ni querelle d’aucune sorte ; enfin tous les biens qui naissaient d’un tel état de choses seraient infinis à redire. Mais, pour en revenir à ce qu’on raconte de la vie des hommes, pour qui tout naissait de soi-même, elle s’explique comme je vais dire. C’est Dieu lui-même qui veillait sur eux et les faisait paître, de même qu’aujourd’hui les hommes, race différente et plus divine, paissent d’autres races inférieures à eux. Sous sa gouverne, il n’y avait ni États ni possession de femmes et d’enfants ; car c’est du seinde la terre que tous remontaient à la vie, sans garder aucun souvenir de leur passé. Ils ne connaissaient donc aucune de ces institutions ; en revanche, ils avaient à profusion des fruits que leur donnaient les arbres et beaucoup d’autres plantes, fruits qui poussaient sans culture et que la terre produisait d’elle-même. Ils vivaient la plupart du temps en plein air sans habit et sans lit ; car les saisons étaient si bien tempérées qu’ils n’en souffraient aucune incommodité et ils trouvaient des lits moelleux dans l’épais gazon qui sortait de la terre. Telle était, Socrate, la vie des hommes sous Cronos. Quant à celle d’aujourd’hui, à laquelle on dit que Zeus préside, tu la connais par expérience. Maintenant, serais-tu capable de décider laquelle des deux est la plus heureuse, et voudrais-tu le dire ?

Socrate le jeune : Non, pas du tout.

L’étranger : Alors, veux-tu que j’en décide en quelque façon, pour toi ?

Socrate le jeune : Très volontiers.

L’étranger : Eh bien donc, si les nourrissons de Cronos, qui avaient tant de loisir et la facilité de s’entretenir par la parole, non seulement avec les hommes, mais encore avec les animaux, profitaient de tous ces avantages pour cultiver la philosophie, conversant avec les bêtes aussi bien qu’entre eux et questionnant toutes les créatures pour savoir si l’une d’elles, grâce à quelque faculté particulière, n’aurait pas découvert quelque chose de plus que les autres pour accroître la science, il est facile de juger qu’au point de vue du bonheur, les hommes d’autrefois l’emportaient infiniment sur ceux d’aujourd’hui. Mais si, occupés à se gorger de nourriture et de boisson, ils n’échangeaient entre eux et avec les bêtes que des fables comme celles qu’on rapporte encore aujourd’hui à leur sujet, la question, s’il en faut dire mon avis, n’est pas moins facile à trancher. Quoi qu’il en soit, laissons cela de côté, jusqu’à ce que nous trouvions un homme capable de nous révéler de quelle nature étaient les goûts de cette époque au regard de la science et de l’emploi de la parole. Quant à la raison pour laquelle nous avons réveillé cette fable, c’est le moment de la dire, afin que nous puissions ensuite avancer et finir notre discours. Lorsque le temps assigné à toutes ces choses fut accompli, que le changement dut se produire et que la race issue de la terre fut entièrement éteinte, chaque âme ayant payé son compte de naissances en tombant dans la terre sous forme de semence autant de fois qu’il lui avait été prescrit, alors le pilote de l’univers, lâchant la barre du gouvernail, se retira dans son poste d’observation, et le monde rebroussa chemin de nouveau, suivant sa destinée et son inclination native. Dès lors tous les dieux qui, dans chaque région, secondaient la divinité suprême dans son commandement, en s’apercevant de ce qui se passait, abandonnèrent à leur tour les parties du monde confiées à leurs soins. Dans ce renversement, le monde se trouva lancé à la fois dans les deux directions contraires du mouvement qui commence et du mouvement qui finit, et, par la violente secousse qu’il produisit en lui-même, il fit périr encore une fois des animaux de toute espèce. Puis, lorsque après un intervalle de temps suffisant il eut mis un terme aux bouleversements, aux troubles, aux secousses qui l’agitaient et fut entré dans le calme, il reprit, d’un mouvement réglé, sa course habituelle, surveillant et gouvernant de sa propre autorité et lui-même et ce qui est en lui et se remémorant de son mieux les instructions de son auteur et père. Au commencement, il les exécutait assez exactement, mais à la fin avec plus de négligence. La cause en était l’élément corporel qui entre dans sa constitution et le défaut inhérent à sa nature primitive, qui était en proie à une grande confusion avant de parvenir à l’ordre actuel. C’est, en effet, de son organisateur que le monde a reçu ce qu’il a de beau ; mais c’est de sa condition antérieure que viennent tous les maux et toutes les injustices qui ont lieu dans le ciel ; c’est d’elle qu’il les tient et les transmet aux animaux. Tant qu’il fut guidé par son pilote dans l’élevage des animaux qui vivent dans son sein, il produisait peu de maux et de grands biens ; mais une fois détaché de lui, pendant chaque période qui suit immédiatement cet abandon, il administre encore tout pour le mieux ; mais à mesure que le temps s’écoule et que l’oubli survient, l’ancien désordre domine en lui davantage et, à la fin, il se développe à tel point que, ne mêlant plus que peu de bien à beaucoup de mal, il en arrive à se mettre en danger de périr lui-même et tout ce qui est en lui. Dès lors le dieu qui l’a organisé, le voyant en détresse, et craignant qu’assailli et dissous par le désordre, il ne sombre dans l’océan infini de la dissemblance, reprend sa place au gouvernail, et relevant les parties chancelantes ou dissoutes pendant la période antérieure où le monde était laissé à lui-même, il l’ordonne, et, en le redressant, il le rend immortel et impérissable. Ici finit la légende. Mais cela suffit pour définir le roi, si nous le rattachons à ce qui a été dit plus haut. Quand en effet le monde se fut retourné vers la voie que suit aujourd’hui la génération, l’âge s’arrêta de nouveau. Les animaux qui, à force de diminuer, avaient été réduits presque à rien, se remirent à croître, et les corps nouvellement nés de la terre se mirent à grisonner, puis moururent et rentrèrent sous terre. Et tout le reste changea de même, imitant et suivant la modification de l’univers, et, en particulier, la conception, l’enfantement et le nourrissage imitèrent et suivirent nécessairement la révolution générale. Il n’était plus possible, en effet, que l’animal naquit dans le sein de la terre d’une combinaison d’éléments étrangers ; mais, de même qu’il avait été prescrit au monde de diriger lui-même sa marche, de même ses parties elles-mêmes durent concevoir, enfanter et nourrir par elles-mêmes, autant qu’elles pourraient, en se soumettant à la même direction. Nous voici maintenant au point où tendait tout ce discours. En ce qui concerne les autres animaux, il y aurait beaucoup à dire et il serait long d’expliquer quel était l’état de chacun et par quelles causes il s’est modifié ; mais sur les hommes, il y a moins à dire et c’est plus à propos. Privés des soins du démon qui nous avait en sa possession et en sa garde, entourés d’animaux dont la plupart, naturellement sauvages, étaient devenus féroces, tandis qu’eux-mêmes étaient devenus faibles et sans protecteurs, les hommes étaient déchirés par ces bêtes, et, dans les premiers temps, ils n’avaient encore ni industrie ni art ; car la nourriture qui s’offrait d’elle-même étant venue à leur manquer, ils ne savaient pas encore se la procurer, parce qu’aucune nécessité ne les y avait contraints jusqu’alors. Pour toutes ces raisons, ils étaient dans une grande détresse. Et c’est pourquoi ces présents dont parlent les anciennes traditions nous furent apportés par les dieux avec l’instruction et les enseignements nécessaires, le feu par Prométhée, les arts par Hèphaïstos et la compagne de ses travaux, et les semences et les plantes par d’autres divinités. De là sont sorties toutes les inventions qui ont contribué à l’organisation de la vie humaine, lorsque la protection divine, comme je l’ai dit tout à l’heure, vint à manquer aux hommes et qu’ils durent se conduire par eux-mêmes et prendre soin d’eux-mêmes, tout comme l’univers entier que nous imitons et suivons, vivant et naissant, tantôt comme nous faisons aujourd’hui, tantôt comme à l’époque précédente. Terminons ici notre récit, et qu’il nous serve à reconnaître à quel point nous nous sommes mépris en définissant le roi et la politique dans notre discours précédent.” (Platon, La politique, XII-XVI).

Ce passage de “la politique” de Platon est le plus intéressant et le plus complet concernant la Grande Année. Il a suscité tant et tant de commentaire passionné, qu’il me parait important d’en dire un peu plus qu’une simple citation. Il faut l’analyser et en faire ressortir l’essentiel concernant notre question.

Le texte parle de l’inversion du mouvement des planètes et en particulier du Soleil. Le texte le dit clairement, à la ligne suivante : “du changement du coucher et du lever du soleil et des autres astres, qui se couchaient alors à l’endroit où ils se lèvent aujourd’hui et se levaient du côté opposé.”

Le Soleil se levait à l’Ouest et se couchait à l’Est et soudain, son mouvement s’inversa, il se leva à l’Est et se coucha à l’Ouest.

Platon distingue deux périodes, celle de Cronos (Saturne) et celle de Zeus (Jupiter). Nous avons déjà vu ce sujet dans ma série d’articles sur l’astrologie sumérienne. Il s’agit de la guerre primordiale, entre les dieux anciens et les nouveaux dieux qui s’exprime à travers le cycle des conjonctions entre les planètes Jupiter et Saturne.

Sauf que selon Platon, cette guerre s’accompagne d’un changement dans le mouvement des astres. Cela ne se produit pas à chaque conjonction Jupiter-Saturne, tous les vingt ans. De connaissance d’hommes cela ne, c’est jamais produit. En tout cas, nous n’en avons pas gardé le souvenir. Est-ce possible physiquement ? Même dans l’hémisphère sud, le Soleil ne se lève pas à l’ouest.

La description du changement de période fait curieusement penser à la résurrection des morts du mazdéisme, transmis dans le judaïsme, puis dans le Christianisme. Apparemment, cette idée influença également la pensée de Platon.

Certains ont vu dans ce texte de Platon, la précession des équinoxes et le basculement de la terre d’un pôle à l’autre à la fin de chaque Grande Année.

Mouvement de précession (flèche blanche au niveau du pôle).

C : Hipparque.

L’astronome Hipparque (190–120 av. J.-C.) va reprendre l’idée de Grande Année pour en calculer la durée, ce que n’avait pas fait Platon. Pour cela, il évoque la notion de précession des équinoxes, ce que ne disait pas Platon, pour expliquer son fonctionnement. La précession des équinoxes, c’est le déplacement de l’axe de rotation de la terre. Il pensait que celui-ci se déplaçait d’un degré par siècle.

Aucun texte d’Hipparque n’est parvenu jusqu’à nous. Ce que nous en connaissons est évoqué par Claude Ptolémée (100-170 av. J-C) dans son livre “Almageste” au Livre VII. Ptolémée était un astrologue et un astronome, ce qui rend ses propos sur Hipparque très intéressant, en raison de la double casquette.

Nous trouvons effectivement que chacune de ces assertions est vérifiée, par ce qui s’est écoulé jusqu’à présent, depuis Hipparque qui le premier a soupçonné ces deux vérités, d’après ce qu’il possédait d’observations. Mais il les conjecturait plutôt qu’il ne les affirmait ; car avant lui ou avit trop peu d’observations sur les étoiles fixes. En effet, il n’avait guère que celles qu’Aristylle et Timocharis avaient laissées par écrit, et qui n’étaient ni certaines ni bien avérées. Nous, au contraire, en comparant ce que nous voyons actuellement avec ce qui paraisait de leur temps, nous jugeons comme Hipparque, avec d’autant plus d’assurance que nos recherches embrassent plus de temps, et que les écrits qu’il a laissés sur les étoiles fixes à nos travaux, nous ont été transmis parfaitement corrects.” (Ptolémée, Almageste, Livre VII, Chapitre 1, p. 2 )

Hipparque fut, selon Ptolémée, le premier à observer un mouvement très lent des étoiles fixes sur le zodiaque et suivant l’ordre des signes.

Il ne s’est fait jusqu’à présent aucun changement dans la position des étoiles fixes entre elles, et l’on observe encore les mêmes configurations que du temps d’Hipparque, non seulement dans les étoiles zodiacales entre elles, ou dans celles qui sont hors du zodiaque, relativementà celles qui gardent toujours la même position, changement qui pourtant serait arrivé, si, suivant la première supposition d’Hipparque, les seules étoiles du zodiaque avaient un mouvement suivant l’ordre des signes ; mais encore dans les positions des étoiles zodiacales et aux plus éloignées, ainsi qu’on peut s’en assurer, pour peu qu’on apporte de soin et de zèle pour la vérité à examiner su les phénomènes s’accordent avec les descriptions qu’il en a faites.” (Ptolémée, Almageste, Livre VII, Chapitre 1, p. 2-3 )

L’écart entre elles reste le même. C’est l’ensemble des étoiles qui se déplace en même temps.

Mais pour prouver ce que nous nous proposons, nous extrairons de ses mémoires quelques-unes de ces configurations les moins difficiles à appercevoir, et les plus capables de rendre cette preuve palpable, en montrant que celles qui sont formées par les étoiles hors du zodiaque, sont toujours les mêmes tant entre elles, que relativement à celles du zodiaque.” (Ptolémée, Almageste, Livre VII, Chapitre 1, p. 3 )

S’en suit une longue description, étoile fixe par étoile fixes du mouvement de celle-ci au sein d’un même signe, voir d’un signe à l’autre. Tout astrologue, même amateur, connaît ce mouvement des étoiles fixes. Il faut en tenir compte lorsqu’on calcul un thème ancien ou loin dans le futur.

Personnellement, me sert depuis plusieurs décennies du livre “les étoiles fixes et les constellations en astrologie” de Vivian E. Robson. A partir de la page 109, nous y trouvons un tableau de la position des étoiles fixes au 1er janvier 1920. Il suffit de rajouter ou de retirer 50 1/4 par an sur la carte du ciel que l’on veut établir en fonction de l’année. Lorsque j’ai commencé ma pratique de l’astrologie, je n’avais pas d’ordinateur et je calculais à la main la position des étoiles fixes, maintenant les logiciels le font à ma place. C’est de cela dont parle Hipparque et Ptolémée.

Nous pouvons conclure des observations précédentes et d’autres semblables, que les étoiles appelées simplement fixes, conservent entre elles invariablement la même position, et qu’elles sont toutes entraînées par un mouvement commun ; mais en outre, que leur sphère a encore un mouvement propre, qui se fait dans un sens contraire à celui qui fait tourner l’univers, c’est-à-dire que ce mouvement se fait vers les points plus avancés suivant l’ordre des signes (en longitude), que le grand cercle qui passe par les poles de l’équateur et du cercle mitoyen du zodiaque. On s’en apperçoit surtout par le changement de position des mêmes étoiles ; elle n’est plus la même aujourd’hui qu’elle était anciennement, relativement aux points tropiques et équinoxiauxn attendu que dans ces derniers temps, leur distance relativement à ces points dse trouve plus grande suivant l’ordre des signes, en allant de ces mêmes points vers l’orient.” (Ptolémée, Almageste, Livre VII, Chapitre 2, p. 10 )

Mais Hipparque va plus loin, en constituant ce mouvement comme une preuve de l’existence de la Grande Année.

Nous avons jugé d’après cela que les étoiles s’avancent vers l’orient d’un degré à peu-près en cent ans, comme il semble qu’Hipparque l’a soupçonné, suivant ce qu’il dit dans son traité de longueur de l’année, en ces mots : “car, si par cette cause, les points tropiques et les équinoxes ont marché vers l’occident, d’une quantité qui n’est pas au-dessous de la centième d’un degré en un an, il faut qu’en 300 ans ils se soient avancés dans ce sens, d’une quantité égale à 3 degrés.” (Ptolémée, Almageste, Livre VII, Chapitre 2, p. 13 )

Le mouvement des étoiles fixes se fait d’un centième de degré par an ou de trois degrés en trois cents ans. Cela fait donc un degré par siècle et donc trois mille ans par signe (100 X 30 = 3 000) et trente-six mille ans pour une Grande Année (3 000 X 12 = 36 000).

Nous ne tombons pas sur les mêmes durées que celle trouvées à Sumer.

Sumer calcule la durée de la Grande Année par rapport au cycle des conjonctions entre Jupiter et Saturne de vingt ans, alors qu’Hipparque se base sur le rythme de déplacement des étoiles fixes sur le zodiaque. On retrouve le chiffre trente-six dans les deux colonnes. Trois mille six cents (36 X 100) pour un signe astrologique à Sumer et trente-six mille (36 X 1 000) chez Hipparque. Je n’ai pas d’explication sur cette concordance.

Plus tard, au XVIIe siècle, on le calculera plus précisément la vitesse de déplacement des étoiles fixes d’un degré pour soixante-douze ans. Le zodiaque faisant trois cent soixante degrés, la Grande Année durerait vingt-cinq mille neuf cent vingt ans. C’est le chiffre qui est retenu de nos jours.

Remarquons que la durée d’un signe astrologique, deux mille cent soixante ans correspond au nombre de conjonctions Jupiter-Saturne dans la Grande Année sumérienne. Là encore, je n’ai, pour l’instant, aucune explication sur la concordance entre les deux chiffres.

II. La Grande Année astrologique moderne.

La Grande Année est découpée en douze périodes plus ou moins égales correspondant aux douze mois de l’année et aux douze signes du zodiaque (A), chaque signe agissant selon un schéma particulier (B)

A : Le découpage de la Grande Année.

La Grande Année va se découper de manière différente selon la vision sumérienne fondée sur les conjonctions Jupiter-Saturne (1) ou selon la conception de Platon et d’Hipparque sur le rythme du déplacement des étoiles fixes et du point vernal (2).

1. Le découpage de la grande année sumérienne.

La Grande Année sumérienne durerait douze “sars” de trois mille six cents ans, pour un total de quarante trois mille deux cents ans.

Chaque “sar” correspondrait à un signe astrologique. Les signes avanceraient dans le sens inverse du mouvement du Soleil dans l’année humaine.

Comptons maintenant l’année en nombres de conjonction Jupiter-Saturne. Cent quatre-vingts conjonctions par signe astrologiques pour un total de deux mille cent soixante conjonction sur une Grande Année.

Selon les Sumériens, le monde doit durer douze Grandes Années, pour un total de vingt-cinq mille deux cents conjonction.

Comme je l’ai déjà signalé, très curieusement, le nombre de conjonctions pour chaque Grandes Années et pour la durée totale du monde corresponds au nombre d’années de la Grande Année de Platon. Etrange concordance entre les conjonctions Jupiter-Saturne et les calculs moderne de la Grande Année. Nous trouvons là une piste à ouvrir pour la recherche. Nous y reviendront, sans toutefois, je m’empresse de la dire, pouvoir apporter de réponse définitive, mais seulement des interrogations.

2. Le découpage de la Grande Année de Platon.

La Grande Année de Platon durerait vingt-cinq mille deux cents ans découpés en douze signes astrologiques de deux mille cent soixante ans. Comme pour la Grande Année sumérienne, les signes se suivent dans l’ordre inverse du zodiaque.

Par curiosité, je me suis amusé à calculer combien, un signe astrologique, comporte de conjonctions Jupiter-Saturne. Comme à chaque fois depuis le début de ma démonstration, nous trouvons un chiffre rond : cent huit conjonctions. Le total de la grande Année faisant mille deux cent quatre-vingt-seize conjonctions.

Il faut noter un élément très important concernant les ères astrologiques. C’est que chaque période ne met pas seulement en œuvre le signe astrologique. Il faut également tenir compte, comme élément secondaire, celui qui s’y oppose. Chaque ère concerne un couple de signe en opposition. Cette idée est d’une très grande importance et trop souvent négligé. Nous y reviendrons, lorsque nous aborderons chaque ère astrologique dans le détail dans d’autres articles ultérieurs.

Pour bien comprendre, voici deux exemples.

L’ère du Poisson, dans laquelle nous sommes, n’est pas seulement celle du Poisson, mais celle du Poisson et de la Vierge. En effet, comment ne pas remarquer l’importance que joua la Sainte-Vierge durant les deux mille dernières années. La Vierge s’oppose au Poisson.

Le Poisson est le signe principal et la Vierge vient teinter celui-ci comme influence secondaire.

De même, nous n’allons pas seulement entrer dans l’ère du Verseau, mais dans celle où va dominer le Verseau et le Lion (symbole de la royauté).

B: Le fonctionnement d’une ère astrologique.

1. Le découpage d’une ère astrologique dans la grande année sumérienne.

Les Sumériens découpaient chaque “sar” (signe) en plusieurs subdivisions dont il est difficile d’en dire beaucoup de chose.

Un “Sar” était divisé en six “Ner” de six cents ans et trente conjonctions.

Chaque “Ner” était divisé en dix “Soss” de soixante ans et trois conjonctions.

Il est difficile d’en dire beaucoup plus sur le sens de ces deux subdivisions. Pour cela, il faudrait faire une recherche historique, que je n’ai pas encore réalisée, sur ce qui c’est passé durant ces périodes très lointaines, pour en comprendre le sens. Si la chose est possible. Il était en revanche certains que les Sumériens concevaient les “Ner” et les “soss” comme des subdivisions qui découpaient un “sar” en période plus petite, exactement comme le mois est divisé en semaines et en jours.

2. Le découpage d’une ère astrologique dans la grande année de Platon.

Dans mon livre “Nostradamus et l’astrologie mondiale“, j’ai proposé un découpage de chaque ère astrologique en tenant compte des conjonctions Jupitero-saturnienne. Je vais compléter ce que j’ai écrit à l’époque en tenant compte de mes récentes découvertes concernant l’astrologie sumérienne.

Chaque ère astrologique peut être découpée en trois périodes :

1ere phase : apparition de la nouvelle ère. Nous avons trois conjonctions dans le signe concerné sur une période de cent vingt ans. Cela marque l’arrivée progressive de l’influence du signe.

2e phase : nous avons le sacrifice de l’ancien signe. Nous retrouvons trois conjonctions dans l’ancien signe sur une durée de cent vingt ans. Cela marque le départ définitif de l’ancien signe astrologique.

3e phase : c’est l’ère astrologique proprement dite. Plusieurs conjonctions sur deux mille ans environ. Une fois l’ancien dieu sacrifié, le nouveau peu prendre toute sa puissance et agir pleinement.

Le début réel commence par un remplacement progressif de l’ancien signe par le nouveau. Ce passage d’un cycle à l’autre dur un peu plus d’un siècle.

Après le sacrifice, l’ère joue son rôle à plein régime durant plusieurs millénaires jusqu’au signe suivant. C’est comme-ci, chaque archétype universel devait régner durant deux mille ans sur le destin des hommes, puis s’éteindre de manière périodique pour être remplacé par un nouveau. D’ailleurs, il faut noter que parfois certains signe astrologiques sont tellement puissant et font référence à des symboles tellement puissants dans l’inconscient collectif des hommes que leurs images continue d’agir, comme une habitude plusieurs ères astrologiques après leurs disparitions. Nous en verrons plusieurs exemples dans les autres articles. Ils continuent d’agir en sous-main, mais ne dominent plus leurs époques, comme une vieille habitude qui perdure de génération en génération.

Ce qui est très intéressant, c’est que nous pouvons lire la Bible (Ancien et Nouveau Testament) à travers les ères astrologiques. C’est ce que je vais vous proposer dans les prochains articles. Nous verrons d’abord l’ère du Bélier (2), l’ère du Poisson (3) et l’ère du Verseau (4). Pour une étude plus détaillée sur les autres civilisations, je vous renvoie à la lecture de mon livre cité plus haut. J’envisage d’écrire ultérieurement la même étude complète pour la Grèce et Sumer. En particulier, une étude comparée de l’épopée de Gilgamesh et de son équivalent hellène celle d’Héraclès. Deux textes de nature clairement astrologique permettant d’éclairer ce domaine.

L’ensemble formera un livre lorsque mon travail sera terminé.

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