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La troisième Guerre mondiale et la guerre de quatrième génération.

En ces temps de guerre au Proche-Orient, il est important de mettre les bons mots sur les maux que nous traversions. La Troisième Guerre mondiale a commencé en 2020 et semble devoir continuer jusqu’en 2027 si l’on prend compte d’un quatrain célèbre de Nostradamus, le VIII-77.

J’en parlais dès 2014 dans la première édition de mon livre “Nostradamus et la fin des temps“. Prévoyant une guerre en 2020 en m’appuyant sur ce quatrain et sur d’autres. Personne n’a lu mon livre à l’époque. Personne ne m’adressait la parole ou ne citait mon nom. Aucune invitation dans un média mainestream ou de la dissidence, ceux-ci préférant inviter de faux spécialistes qui ont surtout brillé par leur incompétence (sauf rares exceptions). Une chape de plomb, c’est abattu sur mon travail. Pendant ce temps-là, d’innocentes victimes meurent en raison de l’incompétence de ces gens-là.

C’est avec une certaine colère que je propose cet article à la sagacité de mes lecteurs. Même si je sais que cela ne changera rien, car ceux qui nous ont mené à la catastrophe sont toujours au pouvoir et iront par leur incompétence jusqu’au bout de l’abîme.

Le troisième antéchrist mène sa guerre depuis 2020.

Pourtant, la guerre en Ukraine a commencé en 2022 et celle en Israël en 2023 ?

Vous vous êtes donc trompé de deux ou de trois ans.

Non.

La guerre de l’antéchrist a bel et bien commencé en 2020. La guerre du troisième antéchrist est une guerre de quatrième génération ou une guerre hybride. Elle répond à d’autres règles que celle des deux premières guerres mondiales. 2020, c’est la crise du Corona-virus qui consista en la mise en œuvre de technique de guerre psychologique et de contrôle de la population de quatrième génération. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Et pourtant, personne ne l’a dit, personne ne l’a vu, personne n’a voulu le voir. Nous en reparleront.

La notion de génération dans les guerres a été théorisée par un collectif de chercheurs dirigé par William Lind. Ils ont exposé leurs points de vue dans un article publié en octobre 1989, “The changing face of war : into the fourth generation” (“Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération”). Il n’a jamais été traduit en français. J’ai dû le traduire moi-même.

Selon eux, il y aurait quatre générations dans les guerres.

Le chercheur israélien Martin van Creveld complétera les travaux de William Lind, en publiant, en 1991, le livre “La transformation de la guerre”.

La guerre de quatrième génération développée par William Lind reprend la notion de “contre-insurrection” développée par la pensée française dès la fin du XIXe siècle, comme le montre le livre de Jérémy Rubenstein “Terreur et séduction” et théorisé de manière plus complète par le général Trinquier dans “La guerre moderne” et par David Galula dans son extraordinaire livre “Contre-insurrection” (un de mes livres de chevet).

Trinquier et Galula inspireront ensuite le général anglais Frank Kitsen, en 1971 pour sa “Guerre de basse-intensitée”. Le texte de Kitsen n’a malheureusement jamais été traduit en français. Là aussi, j’ai fait le travail. Je propose une traduction de ce texte qui peut sans doute être amélioré. Je suis à disposition de tout éditeur pour le publier.

La notion de guerre de quatrième génération a été évoquée avant moi par l’écrivain Lucien Cerise. Je tiens toutefois à préciser que je prends mes distances avec lui à ce sujet. Celui-ci ne comprend pas forcément l’implication politique, religieuse et psychologique de ce type de conflit, qu’il évoque pourtant dans ses travaux, sans doute par méconnaissance des grands principes du droit et de la psychologie. Ayant échangé avec lui sur les réseaux sociaux à ce sujet, je me suis d’ailleurs aperçu, à ma grande surprise qu’il n’avait même pas lu les auteurs qu’il citait dans ses livres. Il était resté à la surface des choses, là où un approfondissement était nécessaire, tellement ces choses sont importantes. Essayant d’approfondir le sujet, il m’a alors dit que je pratiquais la “masturbation intellectuelle” avec le mépris habituel de la bourgeoisie parisienne à l’égard du petit peuple de province.

Pourtant, je propose ma “masturbation intellectuelle” aux lecteurs par-dessus la censure des médias mainstream et de la dissidence.

” Alors que le développement militaire est généralement un processus évolutif continu, l’ère moderne a été témoin de trois tournants dans lesquels le changement a été dialectiquement qualitatif. Par conséquent, le développement militaire moderne comprend trois générations distinctes.”. » (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Les trois tournants correspondent aux guerres de première génération (I), de deuxième génération (II) et de troisième génération (III).

Si nous regardons le développement de la guerre à l’ère moderne, nous voyons trois générations distinctes. Aux États-Unis, l’armée et le Corps des Marines sont en train de s’attaquer au passage à la troisième génération. Cette transition est entièrement pour le bien. Cependant, la guerre de troisième génération a été conceptuellement développée par l’offensive allemande au printemps 1918. Il a maintenant plus de 70 ans. Cela suggère quelques questions intéressantes : n’est-il pas temps qu’une quatrième génération apparaisse ? Si oui, à quoi cela pourrait-il ressembler ? Ces questions sont d’une importance capitale. Celui qui est le premier à reconnaître, comprendre et mettre en œuvre un changement générationnel peut obtenir un avantage décisif. Inversement, une nation lente à s’adapter au changement générationnel s’ouvre à une défaite catastrophique.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Les auteurs se demandent s’il n’est pas temps de passer à la quatrième génération (IV).

I. Les guerres de première génération.

La guerre de première génération reflète les tactiques de l’ère du mousquet à canon lisse, les tactiques de ligne et de colonne. Ces tactiques ont été développées en partie en réponse à des facteurs technologiques – la puissance de feu maximisée en ligne, un exercice rigide était nécessaire pour générer une cadence de tir élevée, etc. – et en partie en réponse aux conditions sociales et aux idées, par exemple, les colonnes des armées révolutionnaires Français reflétaient à la fois l’élan de la révolution et les faibles niveaux d’entraînement des troupes enrôlées. Bien que rendus obsolètes avec le remplacement du canon lisse par le mousquet rayé, des vestiges de tactiques de première génération survivent aujourd’hui, en particulier dans un désir fréquemment rencontré de linéarité sur le champ de bataille. L’art opérationnel de la première génération n’existait pas en tant que concept, bien qu’il ait été pratiqué par des commandants individuels, en particulier Napoléon.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

La guerre de première génération dont l’acronyme est “G1G” correspond à l’ère des mousquets et des canons lors de bataille en ligne l’un en face de l’autre. Deux armées se rencontre sur un champ de bataille et s’affronte en une seule journée. L’objectif de la guerre est la pénétration dans le camp ennemi pour l’anéantir. L’armée qui perd la bataille perd la guerre, car son armée est détruite en une seule fois. Parfois, il faut plusieurs batailles, mais cela ne change rien à l’idée d’un affrontement immédiat et frontale.

14 juin 1800 – Bonaparte victorieux de justesse à Marengo

Les guerres de premières générations concernent principalement les guerres napoléoniennes aux XVIIIes et XIXes siècles.

Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau — WikipédiaConsulter

II. Les guerres de deuxième génération.

La guerre de deuxième génération était une réponse au mousquet rayé, aux chargeurs par la culasse, aux barbelés, à la mitrailleuse et aux tirs indirects. Les tactiques étaient basées sur le feu et le mouvement, et elles restaient essentiellement linéaires. La défense tentait toujours d’empêcher toutes les pénétrations, et dans l’attaque une ligne dispersée latéralement avancée par des joncs en petits groupes. Peut-être que le principal changement par rapport aux tactiques de première génération était une forte dépendance au feu indirect : les tactiques de deuxième génération ont été résumées dans la maxime Français, « l’artillerie conquiert, l’infanterie occupe ». La puissance de feu massée a remplacé la main-d’œuvre massée. Les tactiques de deuxième génération sont restées la base de la doctrine américaine jusque dans les années 1980, et elles sont encore pratiquées par la plupart des unités américaines sur le terrain.

Alors que les idées ont joué un rôle dans le développement de tactiques de deuxième génération (en particulier l’idée de dispersion latérale), la technologie a été le principal moteur du changement. La technologie s’est manifestée à la fois qualitativement, dans des choses telles que l’artillerie plus lourde et les avions de bombardement, et quantitativement, dans la capacité d’une économie industrialisée à mener une bataille de matériel (Materialschlacht).

La deuxième génération a vu la reconnaissance formelle et l’adoption de l’art opérationnel, initialement par l’armée prussienne. Encore une fois, les idées et la technologie ont conduit le changement. Les idées sont nées en grande partie des études prussiennes sur les campagnes de Napoléon. Les facteurs technologiques comprenaient la prise de conscience de von Moltke que la puissance de feu tactique moderne exigeait des batailles d’encerclement et le désir d’exploiter les capacités du chemin de fer et du télégraphe.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Le général prussien Helmuth von Moltke (1848-1916) va étudier la manière de faire la guerre par Napoléon. Il va en déduire un changement dans la façon de mener la bataille pour vaincre son adversaire. C’est à ce moment-là que va naître la guerre de deuxième génération dite “G2G“.

Helmuth von Moltke en 1860.

Von Moltke n’est pas n’importe qui. C’est le chef d’état-major de l’armée allemande entre 1906 et 1914. C’est lui qui va établir le plan d’attaque allemand contre la France lors de la Première Guerre mondiale. C’est le plan Schlieffen-Moltke.

Plan Schlieffen-Moltke

Von Moltke va chercher à tout faire pour empêcher l’ennemi de pénétrer dans son camp, afin d’éviter le plus possible l’affrontement direct. Pour cela, il va développer plusieurs stratégies. Au lieu d’avoir une ligne en rang serré qui fait face à l’adversaire sur un champ de bataille précis, il va étendre la ligne de front sur de longues distances en répartissant les combattants en petit groupe sur une vaste ligne de front. Il va protéger sa ligne de front par des tranchées, des barbelé et des mitrailleuses qui vont faucher tous les ennemis se trouvant en face de lui. Il cherche à rendre plus difficile la pénétration dans son camp. Pénétration qui se fera au risque de lourdes pertes.

Mais surtout, il va utiliser le tir d’artillerie indirect. Il s’agit de pilonner l’armée adverse pour la détruire. C’est le point le plus important. La masse des soldats va être remplacée par un tapis de bombes. C’est l’importance du travail d’artillerie.

Les premières tranchées – septembre 1914 à Varreddes – Musée de la Grande Guerre trancheesConsulter

L’objectif de la bataille est de réduire le moral et la santé de l’ennemi pour le faire reculer ou l’encercler.

La deuxième génération fut mise en œuvre durant la guerre de 1870 ou pendant la Grande Guerre.

III. Les guerres de troisième génération.

La guerre de troisième génération était également une réponse à l’augmentation de la puissance de feu sur le champ de bataille. Cependant, la force motrice était la principale idée. Conscients qu’ils ne pouvaient pas l’emporter dans un concours de matériel en raison de leur base industrielle plus faible pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands ont développé des tactiques radicalement nouvelles. Basées sur la manœuvre plutôt que sur l’attrition, les tactiques de troisième génération ont été les premières tactiques véritablement non linéaires. L’attaque reposait sur l’infiltration pour contourner et faire s’effondrer les forces de combat ennemies plutôt que de chercher à les fermer et à les détruire. La défense était en profondeur et invitait souvent à la pénétration, ce qui préparait l’ennemi à une contre-attaque.

Alors que les concepts de base des tactiques de troisième génération étaient en place à la fin de 1918, l’ajout d’un nouvel élément technologique – les chars – a entraîné un changement majeur au niveau opérationnel pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce changement était une guerre éclair. Dans la blitzkrieg, la base de l’art opérationnel s’est déplacée du lieu (comme dans l’approche indirecte de Liddell-Hart) vers le temps. Ce changement n’a été explicitement reconnu que récemment dans les travaux du colonel à la retraite de l’armée de l’air John Boyd et sa « théorie OODA (observation-orientation-décision-action) ». » (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

La troisième génération se mettra en place à la fin de la Première Guerre mondiale du côté allemand. C’est la motorisation qui va en constituer la principale innovation. On cherche à prendre de vitesse l’adversaire pour le contourner et l’infiltrer afin de le frapper vite et fort. L’objectif est de provoquer l’effondrement rapide de l’ennemi.

Il s’agira d’utiliser deux moyens de pénétration dans le territoire ennemi : le blindé pour enfoncer les lignes adverses et l’aviation pour passer par-dessus la ligne de front et provoquer des morts et des destructions par des bombardements.

Avec la deuxième génération, l’élément le plus important était la force, avec la troisième génération, c’est le temps. Auparavant, on inondait sous le feu son adversaire, désormais, on le prend de vitesse. C’est l’exemple de la Blitzkrieg en Pologne et en France.

IV. Les guerres de quatrième génération.

Déjà en 1963, le Général français Roger Trinquier annonçait une nouvelle forme de guerre dans ses termes :

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle forme de guerre est née. Appelée tantôt guerre subversive, tantôt guerre révolutionnaire, elle se distingue fondamentalement des guerres du passé par le fait que la victoire n’est pas attendue de l’affrontement de deux armées sur un champ de bataille. Cet affrontement, qui se traduisait autrefois par l’anéantissement d’une armée ennemie en une ou plusieurs batailles, n’a plus lieu d’être.

La guerre est désormais un système d’actions imbriquéespolitiques, économiques, psychologiques, militaires – qui vise à renverser l’autorité établie dans un pays et à la remplacer par un autre régime. Pour ce faire, l’agresseur tente d’exploiter les tensions internes du pays attaqué – idéologiques, sociales, religieuses, économiques – tout conflit susceptible d’influencer profondément la population à conquérir. De plus, compte tenu de l’interdépendance actuelle des nations, tout grief résiduel au sein d’une population, aussi localisé et peu étendu soit-il, ne manquera pas d’être ramené par des adversaires déterminés dans le cadre du grand conflit mondial. D’un conflit localisé d’origine et d’importance secondaires, ils tenteront toujours, tôt ou tard, de provoquer un conflit généralisé.” (Roger Trinquier, La guerre moderne, chapitre 2).

Le Général Trinquier distingue la guerre classique qui opposait deux armées qui cherchaient à anéantir l’autre sur un champ de bataille à la guerre moderne, qu’il appelle “guerre subversive” ou “guerre révolutionnaire” dont le champ de bataille devient plus vaste et les armées des deux camps n’opposent plus seulement des militaires en uniforme, mais un système d’action imbriqué sur plusieurs domaines.

La guerre moderne va coordonner un ensemble d’actions imbriquées qui concerne :

  • La politique.
  • L’économie.
  • La psychologie.
  • Le militaire.

Pour lui, l’objectif de la guerre est de renverser le gouvernement ennemi et de le remplacer par un gouvernement favorable à sa cause. L’objectif n’est plus militaire, mais politique.

Les ennemis vont tenter d’exploiter les tensions qui existent dans la société. Ses tensions peuvent être :

  • Idéologique.
  • Sociale.
  • Religieuse.
  • Economique.

William Lind va reprendre les idées du Général Trinquier en les développant.

En termes généraux, la guerre de quatrième génération semble susceptible d’être largement dispersée et largement indéfinie : la distinction entre guerre et paix sera brouillée jusqu’au point de fuite. Il sera non linéaire, peut-être au point de ne pas avoir de champs de bataille ou de fronts définissables. La distinction entre « civil » et « militaire » peut disparaître. Les actions se produiront simultanément dans toute la profondeur de tous les participants, y compris leur société en tant qu’entité culturelle, et pas seulement physique. Les grandes installations militaires, telles que les aérodromes, les sites de communication fixes et les grands quartiers généraux deviendront rares en raison de leur vulnérabilité : il peut en être de même pour les équivalents civils, tels que les sièges du gouvernement, les centrales électriques et les sites industriels (y compris les industries du savoir et les industries manufacturières). Le succès dépendra fortement de l’efficacité des opérations interarmées, car les frontières entre la responsabilité et la mission deviendront très floues. Encore une fois, tous ces éléments sont présents dans la guerre de troisième génération ; la quatrième génération ne fera que les accentuer.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

La guerre de quatrième génération reprend les grands principes de la troisième génération, mais en les amplifiants. Il n’y a pas de véritables innovations, mais une poussée son maximum des idées de la guerre de troisième génération.

Les changements générationnels antérieurs, en particulier le passage de la deuxième à la troisième génération, ont été marqués par l’accent croissant mis sur plusieurs idées centrales. Quatre d’entre eux semblent susceptibles de se propager à la quatrième génération, et même d’étendre leur influence.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

La guerre de quatrième génération comporte un certain nombre de caractéristiques (A) et utilise des techniques particulières de combat (B).

A. Les caractéristiques de la guerre de quatrième génération.

La guerre de quatrième génération est fondée sur quatre idées centrales :

  • Extension du champ de bataille (1).
  • Vivre de la terre de l’ennemi (2).
  • Petite force agile et maniable (3).
  • Obtenir l’effondrement de l’ennemi (4).

1. Extension du champ de bataille.

Le premier est celui des ordres de mission. Chaque changement générationnel a été marqué par une plus grande dispersion sur le champ de bataille. Le champ de bataille de quatrième génération est susceptible d’inclure l’ensemble de la société ennemie. Une telle dispersion, associée à ce qui semble susceptible d’être une importance accrue pour les actions de très petits groupes de combattants, exigera même le niveau le plus bas pour opérer avec souplesse sur la base de l’intention du commandant.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Dans la Guerre de première génération, la guerre se déroule sur un champ de bataille. La géographie de la guerre est très restreinte. Avec les guerres de deuxièmes et troisièmes générations, la guerre a lieu sur une ligne de front. Avec la quatrième génération, il n’y a plus ni de champ de bataille restreint, ni de ligne de front, la guerre se déroule sur l’ensemble du territoire.

Ce n’est d’ailleurs pas qu’une question de territoire, puisqu’il s’agit de faire la guerre à l’ensemble de la société. Auparavant, la guerre se faisait entre deux armées. Désormais, il faut faire la guerre à l’ensemble de la population sur l’ensemble du territoire. C’est une guerre totale.

En termes généraux, la guerre de quatrième génération semble susceptible d’être largement dispersée et largement indéfinie ; la distinction entre guerre et paix sera brouillée jusqu’au point de fuite. Il sera non linéaire, peut-être au point de ne pas avoir de champs de bataille ou de fronts définissables. La distinction entre « civil » et « militaire » peut disparaître. Les actions se produiront simultanément dans toute la profondeur de tous les participants, y compris leur société en tant qu’entité culturelle, et pas seulement physique. Les grandes installations militaires, telles que les aérodromes, les sites de communication fixes et les grands quartiers généraux deviendront rares en raison de leur vulnérabilité ; il peut en être de même pour les équivalents civils, tels que les sièges du gouvernement, les centrales électriques et les sites industriels (y compris les industries du savoir et les industries manufacturières). Le succès dépendra fortement de l’efficacité des opérations interarmées, car les frontières entre la responsabilité et la mission deviendront très floues.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

La guerre de quatrième génération fait disparaître un certain nombre de frontières : entre la guerre et la paix, entre civil et militaire.

Il n’y a plus de frontière évidente et compréhensible par la population entre les périodes de guerre et les périodes de paix. La guerre se déroule en continu. Nous pouvons avoir l’impression d’être en paix, mais la guerre se déroule en cachette. On parle alors de guerre de basse intensité.

Cette notion est d’une grande importance. C’est elle qui explique que les gens n’ont pas compris qu’il était entré en guerre en 2020. Emmanuel Macron annonça le début de la guerre dans un discours prononcé le 16 mars 2020 à 20 h. Il prononça six fois la célèbre formule “nous sommes en guerre“.

Nous venions d’entrer en guerre. Une guerre déclarée ouvertement. Pas une guerre classique, mais une guerre de quatrième génération. Il faut ici bien comprendre un point important. La guerre de quatrième génération se divise en deux périodes : une guerre “froide” et une guerre “chaude”. Le passage de l’une à l’autre se fait par une déclaration de guerre prononcé par le pouvoir politique. Avant la déclaration, la guerre est secrète et après la déclaration, la guerre devient ouverte et officielle. je détaillerait dans un autre article, les deux phases de la guerre de l’antéchrist.

Le passage de la paix à la guerre fut presque invisible, sauf cette déclaration retentissante. Le passage tout aussi célèbre sur l’ennemi invisible et insaisissable ne peut se comprendre que dans le cadre de la guerre de quatrième génération. C’est un sujet vaste qui mérite de longs développements et beaucoup d’explication.

Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire, certes : nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l‘ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale.” (Emmanuel Macron, 16 mars 2020)

Nous ne pouvons pas distinguer entre les combattants et les non-combattants, entre les civils et les militaires. Parfois, derrière le civil, se cache un redoutable guerrier, un combattant qui mène une guerre larvée. C’est le principal aspect de la guerre de quatrième génération. Un juge, un policier, un journaliste, un militant politique ou associatif peut être un redoutable soldat ennemi qui infiltre la société de l’adversaire et mène la guerre contre un pays. Je ne saurais assez souligner la grande importance de cette nouvelle manière de faire la guerre. C’est pour cela que l’ennemi est invisible puisqu’il est partout et se cache derrière des gens normaux, des professions qui naturellement ne devraient pas dissimuler un soldat.

C’est l’idée de n’ennemi invisible et insaisissable d’Emmanuel Macron lors de son discours de 2020. Il reprend, sans le dire, la notion de guerre de quatrième génération où la frontière entre combattants et non-combattants est floue, où le champ de bataille porte sur l’ensemble de la société. Ce discours, dont nous n’avons pas encore mesuré toute l’importance, marque l’entrée de la France dans une nouvelle forme de guerre, dans un conflit moderne encore jamais vu à cette échelle.

C’est la marque du troisième antéchrist. Contrairement aux deux premiers antéchrists (communisme et nazisme), le troisième dispose de deux bêtes pour mener sa guerre. La bête de la mer, le Léviathan qui est l’Etat totalitaire et la bête de la Terre, le Béhémoth, qui dispose de deux cornes, l’une bancaire, c’est-à-dire l’argent, et l’autre médiatique, c’est-à-dire celui de la propagande.

L’Etat totalitaire, l’argent et la propagande permettent à l’Antéchrist de mener sa guerre. Je vous renvoi a ce que j’ai écrit sur le sujet dans mon livre “la bête de l’événement“.

La crise du COVID a permis l’instauration d’une surveillance généralisée des individus et la mise au pas des médias pour agir au service de l’Antéchrist. Le discours du 16 mars 2020 est un coup d’Etat afin de mettre au pouvoir l’antéchrist. Il ne peut, il ne doit être compris que comme cela. Il réalise son coup d’Etat afin de mener une guerre de quatrième génération contre le peuple.

Résumons les choses pour être compris du plus grand nombre.

Le troisième Antéchrist dispose de deux bêtes pour mener sa guerre hybride :

  • La bête de la mer (le Léviathan) : instauration d’un Etat totalitaire.
  • La bête de ma terre (le Béhémoth) : pouvoir bancaire et pouvoir médiatique de propagande.

Nous avons donc quatre caractéristiques de la guerre de quatrième génération :

  • Disparition de la frontière entre guerre et paix.
  • Disparition de la frontière entre civil et militaire.
  • Disparition de la frontière entre combattants et non-combattants.
  • Le combattant se dissimule derrière le civil.

2. Financement de la guerre par l’ennemi.

Deuxièmement, la diminution de la dépendance à l’égard de la logistique centralisée. La dispersion, associée à une valeur accrue accordée au tempo, nécessitera un haut degré de capacité à vivre de la terre et de l’ennemi. (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Auparavant, la guerre entraînait tout un déploiement logistique de moyens militaires (armes, munitions, équipements) et de nourriture. Il fallait des lignes d’approvisionnements permanentes et efficaces.

Avec la guerre de quatrième génération, le soldat doit vivre au dépens de l’ennemi par le pillage économique. C’est l’adversaire qui doit financer l’effort de guerre.

L’ennemi s’installe à l’intérieur de nos terres et organise le pillage de nos richesses. Il doit vivre sur notre dos pour nous faire la guerre. Cela ne vous rappelle rien sur la situation des populations étrangères dans les banlieues ? Je ne fais que citer William Lind… Je n’invente rien. Un jour, sur Facebook, un noir africain m’a expliqué qu’il vivait de l’aide sociale en France afin de piller notre économie et de se venger de la colonisation. Il ne fait qu’appliquer les principes de Lind en matière de guerre moderne. C’est ce que dénonce dans son livre “le cartel des fraudes” Charles Prats.

Il fait noter dès maintenant que Charles Prats est l’un des spécialistes de la guerre cognitive dont nous parlerons plus tard. Il est l’auteur du meilleur chapitre, et de très loin, du livre de Christian Harbulot, “la guerre cognitive“. Il y a un lien évident entre la guerre cognitive et la fraude sociale des population étrangère.

L’ennemi fonde des associations qui reçoivent des subventions. Associations qui seront comme des armes de guerre contre la France. On pense ici à tous les partis politiques, de droite comme de gauche, mainstream comme dissidents, qui soutiennent cette stratégie en menant une véritable contre la France. Voir par exemple la position ouvertement “djihado-gauchiste” du Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) de Philippe Poutou ou de La France (in)soumise (LFI de frère Jean-Luc Mélenchon, dit “mollah Chon”.

Au moment où j’écris ses lignes, des centaines de milliers d’Africains débarquent sur les côtes italiennes, espagnoles et par les Balkans menaçant de submerger l’Europe blanche et chrétienne. Certains s’étonnent de ne voir que de jeunes hommes parmi les envahisseurs. Cela devient logique si l’on raisonne dans le cadre de la guerre de quatrième génération. Les chefs d’Etats africains nous envoye de jeunes guerriers pour nous combattre, pour nous faire la guerre. C’est en quelques sortes une déclaration de guerre. Mais aucun chef de l’Etat européen ne semble réagir à la hauteur de la menace qui arrive.

Migrants à Lampedusa: un projet à Menton, près de la frontière, pour soulager l’île italienne – La Voix du Nord

3. Utilisation de petite force agile et maniables.

Troisièmement, l’accent est mis davantage sur la manœuvre. La masse, des hommes ou la puissance de feu, ne sera plus un facteur écrasant. En fait, la masse peut devenir un inconvénient, car elle sera facile à cibler. De petites forces agiles, très maniables, auront tendance à dominer.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Dans les guerres des trois précédentes générations, le conflit se faisait par la confrontation de deux masses de soldats sur une ligne de front. Désormais, il faut utiliser des petites troupes très maniables et très rapides pour attaquer l’ennemi. Cela le rend insaisissable et entraîne des manœuvres redoutables et très difficile à contrecarrer. On parlera de hordes ou d’essaims.

De petits éléments très mobiles composés de soldats très intelligents armés d’armes de haute technologie peuvent s’étendre sur de vastes zones à la recherche de cibles critiques. Les cibles peuvent être plus dans le secteur civil que dans le secteur militaire. Les termes avant-arrière seront remplacés par des termes ciblés-non ciblés. Cela peut à son tour modifier radicalement la façon dont les services militaires sont organisés et structurés.

Les unités combineront des fonctions de reconnaissance et de frappe. Des actifs « intelligents » à distance avec une intelligence artificielle pré-programmé peuvent jouer un rôle clé. Parallèlement, les plus grandes forces défensives peuvent être la capacité de se cacher et d’usurper ces actifs.

Les niveaux tactique et stratégique se mélangeront à mesure que l’infrastructure politique de l’adversaire et la société civile deviendront des cibles de champ de bataille. Il sera extrêmement important d’isoler l’ennemi de sa propre patrie, car un petit nombre de personnes seront en mesure de causer de grands dégâts en très peu de temps.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Les petits groupes sont des soldats équipés de haute technologie qui vont agir sur de vastes zones d’action, ce qui va rendre la lutte pour les empêcher d’agir très compliqué. La haute technologie peut aller de la connexion internet, de l’ordinateur, en passant par le smartphone à la tablette. Cela permet une communication rapide et facile entre groupes, ou du groupe vers leurs chefs.

Les attaques porteront contre des cibles civiles qui seront considérées comme critiques. Auparavant, on visait surtout des cibles militaires. L’objectif est de semer la terreur dans la population civile.

Les cibles de la guerre de quatrième génération sont les :

  • Soldats équipés de hautes technologies.
  • Cibles civiles critiques.

En ce moment, en France, les attaques contre les populations civiles sont incessantes. Elles sont menées par des populations africaines comme des razzias ou des raids de types moyenâgeux. Ce sont des attaques aux couteaux, des viols, des violences urbaines ou des agressions. Pensons au terrible viol de Cherbourg par un certain Oumar Ndaye… Homonyme de l’ancien ministre de l’Éducation nationale… Tout un symbole.

C’est également le cas pour les émeutes qui ont éclaté dans les banlieues françaises, en juin 2023 ou l’attaque du Hamas en territoire israélien lors de la guerre du Shabbat. A chaque fois, se cache la même logique de guerre. Une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre qui se dissimule derrière une délinquance ordinaire.

On parle de “guerre en essaim” ou de “guerre en horde” , “swarm warefare” en anglais. Le terme fut inventé par John Arquilla et David Ronfeld dans un rapport de la Rand corporation publiée en l’an 2000. Il exposa également cette notion adaptée au monde d’Internet, dans deux autres livres non traduit en français (misère de l’édition française), “Networks and Netware” (2001) et “Bitskrieg” (2021).

Bitskrieg: The New Challenge of Cyberwarfare

Arquila et Ronfeld se sont inspirés des hordes Gengis Khan qui ont déferlés sur l’Europe et l’Asie. La guerre en essaim se joue sur tous les terrains à la fois : terrestre, navale, aérien, spatiale, virtuelle et médiatique. En revanche, si l’action se joue sur plusieurs domaines en même temps, il faut que l’action se concentre en un même lieu ou sur un même objectif. Une fois l’action accomplie, on change de lieu afin de ne pas laisser le temps à l’ennemi de riposter.

4. Provoquer l’effondrement de l’ennemi de l’intérieur.

Quatrièmement, l’objectif est d’effondrer l’ennemi à l’intérieur plutôt que de le détruire physiquement. Les cibles incluront des choses telles que le soutien de la population à la guerre et la culture de l’ennemi. L’identification correcte des centres de gravité stratégiques ennemis sera très importante.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Avant, l’objectif de la guerre était de détruire physiquement les soldats ennemis, désormais, il faut provoquer l’effondrement de l’ennemi, un effondrement intérieur. Pour provoquer l’effondrement, il faut utiliser les outils de la propagande et de la guerre psychologique. Il faut amener la population civile à soutenir la population et la culture de l’ennemi.

Nous viens tous à l’esprit la célèbre phrase de Bruno Lemaire, ministre de l’Économie qui se proposait de “provoquer l’effondrement de l’économie russe” en livrant une guerre totale à la Russie. Une phrase prononcée au moment du déclenchement du conflit ukrainien.

Dans son ministère, un jeune (ou moins jeune) fonctionnaire a lu les travaux de William Lind et lui a pondu une note de synthèse. Nono le génie de la finance a répété mot à mot le texte de Lind, avouant sans se rendre compte qu’il menait une guerre de quatrième génération contre la Russie, dont l’objectif est d’obtenir l’effondrement de l’ennemi. L’expression reprise par le ministre, n’est sans doute pas passée dans l’oreille d’un sourd à Moscou. C’est l’information la plus importante derrière cette expression malheureuse qui a fait rire le monde entier.

B. Les techniques de la guerre de quatrième génération.

L’Antéchrist mènera une guerre de quatrième génération contre le Christ. C’est comme cela qu’il faut comprendre le discours de Macron de mars 2020 et tout ce qui a suivi. C’est une guerre eschatologique entre le Christ et le Diable. Cette forme de conflit utilise plusieurs techniques de combat qui lui sont spécifiques dont nous allons dire quelques mots. Chacune de ses techniques mériterait un article à lui tout seul.

Nous avons :

  • La technologie (1).
  • Le terrorisme (2).
  • La guerre psychologique (3).

1. La technologie.

La technologie va jouer un grand rôle dans les guerres de quatrième génération.

Si nous combinons les caractéristiques générales ci-dessus de la guerre de quatrième génération avec la nouvelle technologie, nous voyons un aperçu possible de la nouvelle génération. Par exemple, l’énergie dirigée peut permettre à de petits éléments de détruire des cibles qu’ils ne pourraient pas attaquer avec des armes à énergie conventionnelle. L’énergie dirigée peut permettre d’obtenir des effets EMP (impulsion électromagnétique) sans explosion nucléaire. La recherche en supraconductivité suggère la possibilité de stocker et d’utiliser de grandes quantités d’énergie dans de très petits emballages. Technologiquement, il est possible que très peu de soldats puissent avoir le même effet sur le champ de bataille qu’une brigade actuelle.

La croissance de la robotique, des véhicules télépilotés, de la faible probabilité d’interception des communications et de l’intelligence artificielle peut offrir un potentiel de tactiques radicalement modifiées. À son tour, la dépendance croissante à l’égard de cette technologie peut ouvrir la porte à de nouvelles vulnérabilités, telles que la vulnérabilité aux virus informatiques.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Dans l’article de William Lind, il est question de plusieurs technologies dont :

  • Les armes à énergies dirigées.
  • Les drones.
  • L’intelligence artificielle.

J’ai presque fini de rédiger un article sur ce sujet. Me reste seulement à écrire la partie sur l’intelligence artificielle. Je le publierai prochainement. Je n’en dirais donc pas plus.

2. Le terrorisme.

La guerre de quatrième génération utilise le terrorisme comme arme de guerre.

La genèse d’une quatrième génération basée sur des idées peut être visible dans le terrorisme. Cela ne veut pas dire que le terrorisme est une guerre de quatrième génération, mais plutôt que des éléments de celui-ci peuvent être des signes pointant vers une quatrième génération.

Certains éléments du terrorisme semblent refléter les « reports » précédemment notés de la guerre de troisième génération. Les terroristes les plus performants semblent opérer sur des ordres de mission généraux qui se répercutent jusqu’au niveau du terroriste individuel. Le « champ de bataille » est très dispersé et comprend l’ensemble de la société ennemie. Le terroriste vit presque complètement hors de la terre et de l’ennemi. Le terrorisme est une question de manœuvre : la puissance de feu du terroriste est faible, et où et quand il l’applique est critique.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

La guerre de quatrième génération va utiliser le terrorisme comme arme de guerre. C’est une réelle nouveauté dans la manière de faire la guerre. Il faut entendre le terme terrorisme au sens large du terme. Il s’agit de tout acte de guerre ou de pillage commis sur le sol de l’ennemi par des populations étrangères. Ce sont des actes violents, alors que les actes non-violents relèvent plutôt de la guerre psychologique que nous verrons ensuite.

C’est tout le débat qui déchire la classe politico-médiatique en ce début de guerre du Shabbat. Les actes du Hamas en Israël sont ils des actes de guerres ou des actes de terrorisme ? Sont-ils des crimes terroristes ou des crimes de guerre. Cela importe peu dans le cadre de la guerre de quatrième génération étant donné que ce type de guerre moderne suppose un traitement particulier des combattants. En réalité, selon certains auteurs, il y aurait trois types de combattants.

Revenons aux principes fondamentaux afin de bien comprendre. Dans son livre “contre-insurrection”, David Galula présente la guerre révolutionnaire de cette manière.

Avant de nous lancer, il nous faut aussi préciser quelques points de sémantique. Nous refusons de concéder à Mao que l’opposant du révolutionnaire est le « contre-révolutionnaire, puisque cette appellation est devenue synonyme de « réactionnaire », ce qui n’est pas toujours conforme à la réalité. Nous appellerons donc l’un des acteurs « l’insurgé », et son action « l’insurrection » ; dans l’autre camp, nous parlerons de « loyaliste » et de « contre-insurrection ». Enfin, nous appellerons « guerre révolutionnaire » le choc entre l’insurrection et la contre-insurrection.” (David Galula, Contre-insurrection, p. 8)

L’auteur utilise le terme “guerre révolutionnaire”, alors que le général Trinquier parle de “guerre moderne” ou Frank Kitsen de “guerre de basse intensité“.

La guerre révolutionnaire oppose deux camps :

  • L’insurgé, dont l’action est l’insurrection (a)..
  • Le loyaliste, dont l’action est la contre-insurrection (b).

a. Les combattants de l’insurrection.

Il y a trois formes de combattants dans la guerre de quatrième génération :

  • Le soldat (a-1).
  • Le partisan (a-2).
  • Le terroriste (a-3).

a1 : Le soldat.

Dans son livre, “la guerre moderne”, le Général Trinquier évoque le rôle du soldat.

Le soldat rencontre son adversaire sur le champ de bataille et en uniforme. Il se bat dans le cadre de règles traditionnelles que les deux camps respectent. Conscient des dangers auxquels il est confronté, le soldat a toujours eu une grande estime pour son adversaire, car tous deux courent les mêmes risques. Une fois la bataille terminée, les morts et les blessés des deux camps sont traités avec la même humanité ; les prisonniers sont retirés le plus rapidement possible du champ de bataille et sont simplement tenus à l’écart des combats jusqu’à la fin de la guerre. » (Roger Trinquier, La guerre moderne, chapitre 4).

Le soldat combat en uniforme sur un champ de bataille en respectant les règles de la guerre. Le soldat estime son adversaire lorsqu’il l’affronte dans une guerre.

a2 : Le partisan.

Trinquier évoque ensuite le rôle du partisan.

Pour le partisan et l’irrégulier qui s’opposent à une armée régulière, le fait même de violer les règles de la guerre en combattant sans uniforme (en évitant les risques encourus) les prive de la protection de ces mêmes règles. S’ils sont faits prisonniers alors qu’ils sont armés, ils peuvent être fusillés sur place.” (Roger Trinquier, La guerre moderne, chapitre 4).

Le partisan affronte sur un champ de bataille les soldats de l’armée régulière, ennemis. Mais il le fait sans uniforme et en violant les règles de la guerre. Ne respectant pas ses règles, il ne peut s’en prévaloir lorsqu’il est fait prisonnier.

Le partisan mène une guérilla.

La guérilla est traditionnellement une arme de protestation employée pour rectifier les torts réels ou imaginaires infligés à un peuple par un envahisseur étranger ou par le gouvernement en place. En tant que telle, elle peut être employée indépendamment ou en complément d’opérations militaires orthodoxes.” (Frank Kitsen, La guerre de basse intensité, chapitre 1).

a3 : Le terroriste.

Enfin le Général Trinquier parle du terroriste.

Mais le cas du terroriste est tout autre. Non seulement, il fait la guerre sans uniforme, mais il ne s’attaque, loin d’un champ de bataille, qu’à des civils désarmés, incapables de se défendre et normalement protégés par les règles de la guerre. Entouré d’une vaste organisation qui prépare sa tâche et l’assiste dans son exécution, qui assure son repli et sa protection, il ne court pratiquement aucun risque, ni celui des représailles de ses victimes, ni celui d’avoir à comparaître devant une cour de justice. Lorsqu’il a été décidé de tuer quelqu’un quelque part, dans le seul but de terroriser la population et de répandre un certain nombre de cadavres dans les rues d’une ville ou sur les routes de campagne, il est très facile, selon les lois existantes, d’échapper à la police.” (Roger Trinquier, La guerre moderne, chapitre 4).

Le terroriste combat sans uniforme et ne porte pas la guerre sur un champ de bataille, comme le partisan. Il s’attaque à des civils désarmés. Le terroriste est entouré d’une organisation qui prépare son acte et couvre sa fuite.

Le terroriste ne doit pas être considéré comme un criminel ordinaire. En effet, il combat dans le cadre de son organisation, sans intérêt personnel, pour une cause qu’il estime noble et pour un idéal respectable, tout comme les soldats des armées qui l’affrontent. Sur ordre de ses supérieurs, il tue sans haine des individus qui lui sont inconnus, avec la même indifférence que le soldat sur le champ de bataille. Ses victimes sont souvent des femmes et des enfants, presque toujours des individus sans défense pris par surprise. Mais à une époque de l’histoire où le bombardement de villes ouvertes est autorisé, et où deux villes japonaises ont été rasées pour hâter la fin de la guerre dans le Pacifique, on ne peut pas lui faire de reproches justifiés. » (Roger Trinquier, La guerre moderne, chapitre 4).

Le terroriste n’est pas un criminel ordinaire, c’est un combattant qui défend une cause contre un Etat. Il ne faut pas confondre un criminel de droit commun et un terroriste. Cette question va se poser en cas de capture.

Mais il faut lui faire comprendre que, lorsqu’il est capturé, il ne peut être traité comme un criminel ordinaire, ni comme un prisonnier fait sur le champ de bataille. Ce que cherchent les forces de l’ordre qui l’ont arrêté, ce n’est pas de punir un crime dont il n’est par ailleurs pas personnellement responsable, mais, comme dans toute guerre, la destruction de l’armée ennemie ou sa reddition. C’est pourquoi on ne lui demande pas des détails sur lui-même ou sur des attentats qu’il a ou n’a pas commis et qui ne sont pas d’un intérêt immédiat, mais plutôt des informations précises sur son organisation. En particulier, chaque homme a un supérieur qu’il connaît ; il devra d’abord donner le nom de cette personne, ainsi que son adresse, afin qu’il soit possible de procéder à l’arrestation sans délai.

Aucun avocat n’est présent lors d’un tel interrogatoire. Si le prisonnier donne les informations demandées, l’examen est rapidement terminé ; dans le cas contraire, des spécialistes doivent lui arracher son secret. Ensuite, comme un soldat, il doit faire face à la souffrance, et peut-être à la mort, qu’il a réussi à éviter jusqu’à présent. Le terroriste doit l’accepter comme une condition inhérente à son métier et aux méthodes de guerre que ses supérieurs et lui-même ont choisies en toute connaissance de cause. Mais une fois l’interrogatoire terminé, le terroriste peut reprendre sa place parmi les soldats. Dès lors, il est un prisonnier de guerre comme les autres, empêché de reprendre les hostilités jusqu’à la fin du conflit.” (Roger Trinquier, La guerre moderne, chapitre 4).

Si le terroriste est capturé, il ne sera ni traité comme un soldat ordinaire, ni comme un criminel de droit commun. L’objectif de sa capture est de le mettre hors d’état de nuire afin de permettre la destruction de l’armée ennemie et donc sa reddition. On l’interrogera pour connaître son organisation et le nom de son supérieur afin de l’arrêter. On aura recours éventuellement à la torture. Une fois les informations obtenues, il rejoindra les prisonniers de guerre jusqu’à la fin du conflit, afin de l’empêcher de reprendre les hostilités dès sa libération.

En France, les actes de terrorisme commis depuis 2015 sont traités comme des actes criminels de droit commun, alors que de manière évidente ces gens-là son des guerriers qui combattent dans le cade d’une guerre. C’est une faute grave. J’oserais même évoquer le crime de haute trahison de nos dirigeants. On se prive d’un interrogatoire “musclé” qui permettrait de démanteler un réseau de combattants, les financeurs, les fournisseurs d’armes, etc.

On se prive également de mettre le combattant hors d’état de nuire pendant la durée du conflit. Au lieu de cela, on lui inflige une peine de droit commun. Une fois sa peine accomplie, il sort de prison et peu reprendre le combat.

C’est une nécessité vitale d’adapter notre législation et le droit de la guerre à cette nouvelle réalité. C’est une vérité qu’il faut entendre. Je ne peux m’empêcher de dire que nous avons une classe politico-médiatique qui sciemment favorise les actes de guerre sur notre territoire. Elle refuse de se donner tous les moyens de mener la guerre qui nous est faite.

b. Les combattants loyalistes.

Les loyalistes disposent de plusieurs forces pour faire la guerre :

  • La structure politique.
  • La bureaucratie administrative.
  • La police.
  • L’armée.

La structure politique concerne le contrôle exercé sur la population. Il joua un grand rôle durant la crise du Corona-virus. C’est la principale fonction de cette crise. Il s’agissait de mettre en place une société de surveillance et de tester son application en grandeur nature. Le Léviathan, la bête de la mer est un système de surveillance politique au service du troisième Antéchrist, je ne le répéterais jamais assez.

Le système fut théorisé par le Général Trinquier, sous le nom de “quadrillage”, puis mis en pratique durant la Guerre d’Algérie et plus particulièrement durant la bataille d’Alger. Elle doit être utilisée lorsque le pouvoir veut prendre le contrôle d’un territoire et de sa population.

Les premiers actes de guerre de l’ennemi – attentats terroristes, actions de guérilla localisées – prennent généralement les forces de l’ordre du temps de paix – police, gendarmerie, par surprise. Trop dispersées et trop vulnérables, ces forces se replient rapidement sur les agglomérations, qui leur offrent les meilleures chances de résister à l’agresseur.

Certains éléments sont repoussés sur des positions qui doivent être tenues. La circulation entre ces positions tenues est maintenue ou rétablie au moyen de convois armés, mais la plupart des routes secondaires sont abandonnées.

L’agresseur nous oblige également à mettre en place une défense de zone pour protéger les positions vitales et empêcher l’étranglement complet du territoire. Cette défense, plus ou moins en profondeur, est établie après avoir pris en considération les besoins immédiats et les ressources disponibles – points vulnérables, densité de la population, attitude des habitants, nécessité de maintenir ouvertes les routes et voies essentielles à la vie du pays.

On finit par établir un système dit de quadrillage défensif, dans lequel l’organisation militaire suit les lignes de l’administration civile afin d’utiliser au maximum toutes les possibilités de commandement et de permettre à l’administration normale de fonctionner dans la mesure du possible – le département devient une zone, l’arrondissement devient un secteur, le canton devient un quartier.” (Général Trinquier, la guerre moderne, chapitre 10)

Le quadrillage permet de mieux contrôler la population et de lutter contre les attentats terroristes, la guérilla ou simplement la contestation sociale. Au moment de la crise du COVID, Emmanuel Macron n’arrivait pas à se sortir de la crise des gilets jaunes et de la contestation de la réforme des retraites. La mise en œuvre du quadrillage de la population sous prétexte sanitaire a permis de mettre fin de manière définitive au mouvement des gilets jaunes.

Les habitants de la ville principale et des villages recevront, comme nous l’avons dit précédemment, une carte de recensement dont une copie sera envoyée au poste de commandement du secteur et du district.

Chaque carte portera la photographie de l’individu, son numéro de groupe de maison (4), la lettre du sous-district (B), le numéro du districtn (2) et la lettre de la ville ou du hameau stratégique (C).

La première partie (C2) nous permet de savoir d’où il vient ; la deuxième partie (B4) nous indique les responsables de l’individu – le responsable du groupe de maison et le responsable du sous-district. La carte de recensement nous permettra également de contrôler les cartes de rationnement individuelles.” (Général Trinquier, la guerre moderne, chapitre 10).

Le “quadrillage” est le prétexte pour engager un contrôle de la population. Contrôle et donc fichage. C’est le rôle de la carte de recensement. Le Général Trinquier écrivait son livre en 1961. La notion de fichage a été modernisée, pour être mise en œuvre lors de la crise du Corona-virus. C’est d’abord l’attestation de sortie lors du premier confinement puis le pass sanitaire qui vient remplacer la carte de recensement.

Le système du “quadrillage” a été repris et perfectionné par Michel Foucault, en particulier durant ses cours au Collège de France sous le nom de “biopouvoir”. Au sujet du “biopouvoir lire la série d’articles que j’ai écrit à l’poque du COVID sur le sujet.

3. La guerre psychologique.

Enfin, terminons avec la guerre psychologique. C’est le dernier élément de la guerre de quatrième génération. C’est l’élément le plus important à gérer.

Les opérations psychologiques peuvent devenir l’arme opérationnelle et stratégique dominante sous la forme d’interventions médiatiques et informationnelles. Les bombes logiques et les virus informatiques, y compris les virus latents, peuvent être utilisés pour perturber les opérations civiles et militaires. Les adversaires de quatrième génération seront habiles à manipuler les médias pour modifier l’opinion nationale et mondiale au point où l’utilisation habile d’opérations psychologiques empêchera parfois l’engagement des forces de combat. Une cible majeure sera le soutien de la population ennemie à son gouvernement et à la guerre. Les nouvelles télévisées peuvent devenir une arme opérationnelle plus puissante que les divisions blindées.” (William S. Lind, Le visage changeant de la guerre : vers la quatrième génération).

Selon William Lind, la guerre psychologique se fera sous plusieurs formes :

  • Les médias.
  • Les informations.
  • Les virus informatiques.

La guerre psychologique, qui est un des éléments de la guerre de quatrième génération a été théorisée, en France par plusieurs auteurs, dont il faut connaître les travaux. Le plus ancien est le livre de Maurice Mégret dans la collection “que-sais-je ?” intitulé “la guerre psychologique“. Il date de 1962. Il faut également lire, le livre de François Géré, qui porte simplement le nom “la guerre psychologique” publié en 1997.

Enfin, il y a le livre “la guerre cognitive” sous la direction de Nicolas Harbulot. Le chapitre Cinq , rédigé par Charles Prats aborde de manière très intéressante la question de la guerre psychologique sous l’angle plus précis de la subversion.

Le but de la guerre de quatrième génération est de prendre le contrôle de la population (a) en utilisant une minorité active (b).

a. La première loi : le soutien de la population.

Le soutien de la population est aussi important pour les loyalistes que pour l’insurgé. Chaque camp doit tenter de prendre le contrôle de la population pour gagner la guerre (a-1), ce qui n’est pas cas de la guerre traditionnelle (a-2).

a-1. La guerre traditionnelle.

Toute guerre est, en théorie, menée dans un but politique, même si dans un certain cas le résultat politique diffère de l’objectif initial.  Dans la guerre conventionnelle, l’action militaire secondée par la diplomatie, la propagande et la pression économique, est généralement le moyen principal d’atteindre le but. La politique, en tant qu’instrument de la guerre, a tendance à s’effacer et à refaire surface – en tant qu’instrument – lorsque les combats cessent. (…) Ce principe conduit à une répartition assez logique des rôles entre le gouvernement, qui dirige les opérations, la population, qui fournit les outils, et le soldat, qui les utilise.” (David Galula, Contre-insurrection, p. 16-17).

Dans la guerre traditionnelle, l’action militaire est secondée par la diplomatie, la propagande et la pression économique. La guerre psychologique vient épauler la guerre physique. Elle en est le complément secondaire.

Il y a une répartition des rôles entre le gouvernement qui dirige les opérations, la population qui fournit les outils et le soldat qui les utilise.

a-2. La guerre insurrectionnelle.

La guerre révolutionnaire présente un visage différent. La population constituant par elle-même l’objectif, les opérations qui visent à s’assurer de son soutien (pour l’insurgé) ou à la maintenir au minimum dans un état de soumission (pour le loyaliste).” (David Galula, Contre-insurrection, p. 17-18).

Dans la guerre révolutionnaire, c’est-à-dire la guerre de quatrième génération, la population devient l’objectif des opérations. D’élément secondaire, elle devient l’élément principal. On ne cherche plus seulement à conquérir un territoire, mais une population vivant certes sur un territoire.

Les opérations des insurgés ont pour but d’obtenir le soutien de la population et les opérations des loyalistes de maintenir la soumission de la population. Cette guerre entre loyaliste et insurgé est une guerre psychologique.

L’insurgé ne peut pas se lancer de façon sérieuse dans une insurrection s’il ne dispose pas d’une cause bien établie avec laquelle s’attirer des soutiens dans la population. La cause, comme nous l’avons vu, est sa seule richesse de départ, et seule une cause puissante peut lui permettre de compenser ses faiblesses.” (David Galula, Contre-insurrection, p. 24).

Pour entrer en guerre, les insurgés doivent disposer d’une cause pour attirer la population vers eux. C’est le point de départ de la guerre psychologique.

b : L’action d’une minorité active.

Le soutien de la population s’obtient par l’action d’une minorité active. Minorité active insurrectionnelle et minorité active gouvernementale. Ces deux minorités cherchent à obtenir le soutien de la majorité neutre. Elle cherche également à neutraliser l’adversaire. C’est tout l’objet du combat de la guerre psychologique. Sur ce sujet, je vous renvoie à la lecture de mes articles sur le conformisme et l’influence minoritaire.

Nous avons donc trois blocs :

  • Minorité active favorable.
  • Minorité active hostile.
  • Majorité neutre.

Il y a deux objectifs :

  • Rallier la majorité neutre.
  • Neutraliser la majorité active hostile.

Cette guerre se fait en deux étapes.

Les insurgés doivent tenter de rallier à eux la minorité dans la population qui les soutient afin de les organiser et ensuite de mobiliser la majorité de la population contre le gouvernement.

A l’inverse, le gouvernement doit identifier la minorité qui les soutient pour les organiser afin de mobiliser la majorité contre les insurgés.

L’élément essentiel en matière de guerre psychologique est donc le couple conformisme et minorité active. Il faut bien comprendre son fonctionnement pour bien comprendre la guerre psychologique. C’est le moteur de toute vie politique, c’est le moteur de la guerre psychologique.

Le pouvoir doit chercher à démontrer à la population qu’il est plus profitable de soutenir le gouvernement que les insurgés. Il doit consolider le lien entre lui et la population et au contraire détruire ce lien de confiance entre son adversaire et la population. Dans la période récente, nous avons observé la mise en œuvre de ce mécanisme lors de la crise des gilets jaunes. Je l’avais relaté dans l’un de mes articles sur l’influence minoritaire. Il est apparu également avec plus de force lors de la crise sanitaire du Corona-virus et lors de la crise ukrainienne. Lors de ses deux crises à partir de 2020, la machine de guerre psychologique tourna à plein-régime. Il fut utilisé avec une telle puissance que certains s’en sont aperçut et l’on dénoncé, sans pouvoir pour autant comprendre les mécanismes derrière ce qu’il ressentait avec leur intuition. Cela ne fut possible qu’avec la militarisation de l’information, c’est-à-dire que le journaliste devient un soldat du pouvoir. Je prépare un ou plusieurs articles plus spécifiques sur la guerre psychologique durant le corona-virus et la guerre en Ukraine.

Enfin, pour terminer, il faut bien comprendre que le pouvoir ne doit pas tenter de détruire les insurgés. C’est une très grave erreur. D’ailleurs, ni pour le Corona-virus, ni pour la guerre contre la Russie, le pouvoir n’a pas tenté de détruire ses ennemis. Il faut le maintenir en vie, le laisser s’exprimer partiellement. Cela ne sert à rien de lui couper entièrement la parole, car la contestation prendre une autre forme, d’autres combattants prendront la relève. L’objectif est de rompre le lien de confiance entre le peuple et l’insurrection, de manière définitive. La vraie bataille actuelle est là. Peu de gens dans la dissidence l’a compris. C’est pour cette raison que j’ai écrit cet article. Il faut faire comprendre l’importance de la guerre psychologique et ses enjeux.

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