L’élection du pape Léon XIV annoncée par Nostradamus (V-46) ?
Analyse du quatrain V-46 et révélations eschatologiques
Le 7 mai 2025, les cardinaux réunis en conclave à Rome ont élu un nouveau souverain pontife, prenant le nom de Léon XIV. Ce choix historique marque un tournant pour l’Église catholique, mais il pourrait aussi avoir été annoncé par Nostradamus dans l’un de ses quatrains les plus énigmatiques, le V-46. J’avais identifié ce quatrain dans mon premier livre rédigé en 2013, « Nostradamus et la fin des temps », comme annonçant l’élection du Grand Pape qui couronnerait le Grand Monarque roi de France et roi de Jérusalem. En ce jour, ce texte s’éclaire d’une précision troublante.
V-46 :
Par chapeaux rouges querelles & nouveaux scismes
Quand on aura esleu le Sabinois :
On produira contre luy grands sophismes,
Et sera Rome lésée par Albanois.
I. L’identité de Léon XIV correspond-elle au « Sabinois » ?
Le nouveau pape, Robert Francis Prevost, né aux États-Unis d’un père français et d’une mère italienne, est évêque d’Albano, l’un des sept diocèses suburbicaires de Rome, liés historiquement au cœur de l’Église primitive.
Bien qu’il ne soit pas né dans la région sabine, ses liens directs avec le Latium par son siège épiscopal et ses origines italiennes font de lui le « Sabinois » du quatrain. Ce terme ne doit pas être compris uniquement dans un sens géographique étroit, mais comme un archétype prophétique : celui d’un pape ancré dans la tradition, venu du cœur de l’Église, mais porteur d’un destin singulier dans une période de bouleversements.
II. « Querelles & nouveaux schismes ».
Le quatrain annonce que l’élection du Sabinois surviendra au moment de grandes querelles au sein de l’Église, voire de nouveaux schismes. Et de fait, le pontificat de François s’est achevé dans un climat de division croissante entre progressistes et traditionalistes. L’Église est confrontée à des tensions liturgiques, doctrinales (questions de morale, de genre, de synodalité), et géopolitiques (perte d’influence en Europe, montée de l’islam, persécutions en Afrique et en Asie). L’élection de Léon XIV pourrait précipiter une fracture ouverte, surtout si ses décisions tranchent sur les sujets brûlants laissés en suspens.
III. « Grands sophismes » : campagne contre le pape ?
Le vers « On produira contre luy grands sophismes« laisse entendre que le nouveau pape sera l’objet de campagnes de calomnies, de raisonnements fallacieux, probablement au sein même de l’Église. Il pourrait être victime d’attaques intellectuelles et doctrinales contre ses positions, de manipulation médiatique, tant externe qu’interne, visant à miner son autorité et surtout, il pourrait être accusé faussement ou mal compris, comme le furent d’autres papes lors de périodes troubles.
III. « Rome lésée par Albanois » : le point crucial.
Voici le vers le plus saisissant de ce fabuleux quatrain : « Rome lésée par Albanois« . Or, comme nous l’avons vu, Robert Prévost était précisément évêque d’Albano au moment de son élection. Il est donc lui-même « l’Albanois » du quatrain.
La prophétie annonce donc que Rome sera lésée par l’Albanois. Cela peut signifier que le pape lui-même provoquera un choc, volontaire ou non, par sa politique, ses décisions, ou un acte décisif. Cela peut aussi désigner des tensions internes, des résistances romaines à ses réformes, ou même une tentative de le délégitimer depuis l’intérieur de la Curie. Enfin, dans une lecture plus profonde, cela pourrait désigner une trahison spirituelle de l’identité romaine traditionnelle, perçue comme telle par les fidèles.
Ce passage peut également renvoyer à la dernière devise de la prophétie de Saint-Malachie :
« In persecutione extrema S.R.E. sedebit Petrus Romanus, qui pascet oves in multis tribulationibus: quibus transactis, civitas septicollis destruetur, et Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis.
« Dans la dernière persécution de la Sainte Église Romaine, siégera Pierre le Romain, qui nourrira ses brebis au milieu de nombreuses tribulations ; celles-ci terminées, la ville aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. Fin. »
Le quatrain V-46 semble décrire la dernière devise de Saint-Malachie sous une autre forme. Pierre le Romain devient « le Sabinois » ou « Albanois ». La destruction de Rome (ville aux sept collines) devient « Rome lesée ». Enfin, « les nombreuses tribunlations » deviennent des « querelles », de « nouveaux scismes » et « grands sophismes, ».
IV. Un pape pour couronner le Grand Monarque ?
Dans la tradition prophétique catholique, mais également juive, un dernier pape, le Grand Pape, doit s’unir à un roi restaurateur, le Grand Monarque, souvent décrit comme un roi de France providentiel, héritier du roi David et des rois de France (eux-mêmes héritiers des rois d’Israël), qui restaurera les antiques monarchies française et de Jérusalem afin de permettre au monde de retrouver la paix et l’ordre divin.
Or Robert Prévost, de père français et de mère italienne, ce qui unit symboliquement les deux grandes Nations catholiques du monde. Un pont entre la France et la cité mythique de Rome.
Si Léon XIV venait à s’unir au futur prétendant français (que ce soit Louis XX ou un autre candidat sérieux), il y aurait le retour de l’alliance traditionnelle entre le trône et l’autel qui pourrait déranger beaucoup de monde. Le Grand Pape pourrait conférer une onction royale lors du sacre de Reims (le seul capable de donner le titre de roi de France). Il exercerait le même rôle à l’intérieur du Saint-Sépulcre pour le titre de roi de Jérusalem. Alors et alors seulement, il accomplirait non seulement la prophétie de Nostradamus, mais aussi celle de saint Malachie (Pierre le Romain, dernier pape avant la purification de l’Église).
Nous venons peut-être de vivre un tournant majeur de l’eschatologie chrétienne dont nous risquons de reparler très bientôt.