La “démocratie” et la fête des fous (5).

Dans un système politique “normal”, la légitimité du pouvoir vient de Dieu. Le Roi est le représentant du Christ sur terre dans le domaine politique. Le pape est aussi le représentant de Dieu sur terre dans le domaine religieux. Une jour dans l’année, en général dans les trois jours après Noël (26, 27 et 28 décembre) ou le 6 janvier, le petit peuple élisait un roi des fous, un pape des fous ou un évèque des fous. Cela permettait de lacher la bride du peuple pour tourner en dérision le pouvoir politique ou religieux. Puis le lendemain, les choses redevenaient normal. Le Roi, l’évêque et le petit peuple reprenaient chacuns leurs place dans une société hiérarchisé.

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Corona-virus et fête des fous (4)

Après avoir parlé du carnaval de mardi gras avant Carême, il nous faut parler d’une autre période du calendrier liturgique ayant lieu fin décembre ou début janvier. C’est la “fête des fous”. J’ai volontairement adopté cette expression pour parler de carnaval, de manière impropre. Au Moyen-âge, la fête des fous avait après Noël et donnait lieu à l’élection d’un évêque des fous, d’un pape des fous ou pire d’un roi des fous.

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Corona virus et fête des fous (3).

Le carnaval italien qui est l’héritier direct des saturnales et des lupercales romaines va développer une spécificité dont il convient de dire quelques mots. Il va e effet permettre la résurgence de l’inconscient collectif deux figures qui vont ensuite se répandre dans l’ensemble du monde occidental.

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