IV-88 : la grande peste de Marseille.

Le grand Antoine du nom de faict sordide

De Phthyriaise à son dernier rongé :

Un qui de plomb voudra estre cupide,

Passant le port d’esleu sera plongé.

Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille), tableau de Michel Serre.

Le bateau « le Grand saint Antoine » (« Le grand Antoine du nom de faict sordide ») en provenance de Syrie transmettra la peste à Marseille par une cargaison de tissu et d’étoffe pour le premier échevin de la ville (« Passant le port d’esleu »). Par sa cupidité (« voudra estre cupide ») l’élu remplira la ville de cercueil de plomb (« Un qui de plomb »).

La peste produira des abcès, des ulcères (« de faict sordide ») et des affections de la peau qui la rongera (« De Phthyriaise à son dernier rongé »).

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